Donald Trump rattrapé par des révélations sur ses impôts

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Donald Trump après une conférence de presse à la Maison Blanche à Washington, le 27 septembre.

« Fake news ». Donald Trump a recouru à sa parade habituelle, dimanche 27 septembre, au cours d’une conférence de presse survenant quelques minutes seulement après la publication d’un long article du New York Times. Il était consacré au secret le mieux gardé de sa présidence : l’état financier de son empire immobilier. Le tableau dressé par cette enquête est partiel compte tenu de la complexité du sujet. L’image qui s’en dégage cependant est celle d’un empire fragilisé par ses pertes, où l’optimisation fiscale est pratiquée tous azimuts, sans que l’on sache encore si elle est restée strictement dans le cadre de la loi. Lorsqu’il a été contacté par les auteurs de l’enquête, un responsable de la Trump Organization a, lui aussi, assuré qu’elle n’était qu’un tissu de contre-vérités.

Un chiffre symbolique ressort de cette lecture : 750 dollars (645 euros). Il s’agit du montant des impôts fédéraux versés par l’homme d’affaires l’année de son élection à la présidence, tout comme pour la suivante. Cette somme est dérisoire et, selon le New York Times, Donald Trump n’a pas déboursé un cent pour dix des quinze années précédentes. Cette situation s’explique, selon l’enquête, par des pertes considérables essuyées par la Trump Organization pendant la même période. Elles sont aux antipodes de l’image du businessman triomphant qu’il a incarné dans l’émission de téléréalité The Apprentice à l’origine d’un regain de fortune, et qu’il n’a cessé d’utiliser comme un argument de campagne.

Lire aussi Donald Trump n’a payé que 750 dollars d’impôts fédéraux l’année de son élection

Selon les documents auxquels le New York Times a eu accès, les clubs de golfs achetés au cours des deux dernières décennies perdent de l’argent. Tout comme l’hôtel créé à grands frais dans l’ancienne Poste de Washington, devenu le passage obligé des fidèles du président comme des responsables étrangers qui escomptent nouer ainsi de bonnes relations avec l’administration. Comme l’écrit cruellement le quotidien, « en fin de compte, M. Trump a mieux réussi à jouer un magnat des affaires que dans la vraie vie ».

Une dette de 421 millions de dollars

Mais un autre montant est susceptible d’alimenter des questions embarrassantes pour Donald Trump. Selon le New York Times, il doit en effet rembourser à des créanciers dans les quatre années à venir, qui correspondent à la durée d’un second mandat s’il est réélu le 3 novembre, la somme de 421 millions de dollars. L’enquête met en avant également un remboursement de la part du fisc d’un montant 72,9 millions de dollars qui fait l’objet d’un contentieux.

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