« Bah N’Daw est reconnu pour sa probité, critère important aux yeux de l’opinion publique » – Jeune Afrique

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Le président de la transition, Bah N’Daw, a été officiellement investi le 25 septembre. La chercheuse Niagalé Bagayoko analyse les raisons de ce choix, sa marge de manœuvre, et les défis qui l’attendent.


Une nouvelle page s’ouvre pour le Mali, plus d’un mois après la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta. Bah N’Daw, colonel-major à la retraite a prêté serment en tant que président de la transition vendredi à Bamako.

À ses côtés se trouvait le colonel Assimi Goïta, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et désormais vice-président. Le médiateur de la Cedeao, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, ainsi que quelques diplomates ont également pris part à la cérémonie.

La nouvelle équipe en place a 18 mois pour opérer des réformes institutionnelles et électorales et organiser des scrutins.

Pour Niagalé Bagayoko, présidente du think tank African Security Sector Network, les autorités de la transition sont particulièrement attendues sur les questions de lutte contre la corruption, notamment au sein de l’armée. Elle analyse pour Jeune Afrique les jeux de pouvoir qui pourraient s’installer entre les différents acteurs, civils et militaires, de la transition.

Niagalé Bagayoko, présidente du think tank African Security Sector Network. © DR

Jeune Afrique : Quelles sont les raisons qui expliquent la désignation de Bah N’Daw à la présidence de la transition ?

Niagalé Bagayoko : C’est une personnalité qui semble être reconnue pour sa probité. Ce qui apparaît comme un critère très important, notamment aux yeux d’une opinion publique dont la revendication première lors des manifestations de juin et de juillet a surtout porté sur l’exigence de lutte contre la mauvaise gouvernance, la corruption et les détournements divers.



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JeuneAfrique

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