les républicains visent une confirmation à la Cour suprême avant la présidentielle

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A la faveur de la convention démocrate, qui a intronisé Joe Biden candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

Il n’a pas eu de surprise dans la roseraie de la Maison Blanche, samedi 26 septembre. Comme prévu par la presse américaine, la juge conservatrice Amy Coney Barrett a été nommée par Donald Trump à la Cour suprême en remplacement de la progressiste Ruth Bader Ginsburg, emportée le 19 septembre à 87 ans par un cancer du pancréas. Le Parti républicain dispose au Sénat de la majorité nécessaire pour la confirmer. Sauf coup de théâtre, Amy Coney Barrett devrait donc devenir prochainement la cinquième femme à siéger au sein de la plus haute instance juridique des Etats-Unis.

La majorité républicaine de 51 voix qui se dessine, étroite mais déterminée, ne laisse guère d’options aux démocrates. Le candidat démocrate à la présidentielle du 3 novembre, Joe Biden, a bien invité les sénateurs à ne pas se prononcer sur cette vacance « tant que les Américains n’auront pas choisi leur prochain président et leur prochain Congrès ». L’ancien vice-président a l’opinion publique pour lui. Tous les sondages publiés depuis la mort de Ruth Bader Ginsburg montrent qu’une majorité des personnes interrogées jugent que la remplaçante de l’icône progressiste devrait être nommée par le président élu au soir du 3 novembre.

Dans son communiqué, fidèle à la ligne adoptée par la majorité des responsables démocrates, Joe Biden a concentré ses critiques concernant Amy Coney Barrett sur ses positions concernant l’Obamacare, la réforme de santé adoptée en 2010, notant qu’« elle a critiqué l’opinion majoritaire du président John Roberts qui a confirmé la loi en 2012 ».

La Cour suprême doit examiner juste après l’élection présidentielle une nouvelle plainte déposée par des Etats républicains et soutenue par l’administration de Donald Trump. Les plaignants font valoir que la suppression d’une disposition de l’Obamacare en 2017, l’obligation faite aux Américains de s’assurer à moins d’amendes, remet en cause l’ensemble de l’édifice qui a permis de réduire le nombre de personnes privées de couverture santé.

Donald Trump souhaite cependant que le Sénat confirme au plus vite Amy Coney Barrett de son propre aveu pour des raisons surtout électorales. Alors qu’il ne cesse d’entretenir le trouble sur la sincérité du scrutin du 3 novembre, assurant sans la moindre preuve que le recours massif au vote par correspondance du fait du coronavirus va permettre la fraude, le président des Etats-Unis veut disposer d’une Cour au complet, où les conservateurs jouiront d’une solide majorité de six juges sur neuf, pour trancher d’éventuels contentieux après l’élection. « Nous avons beaucoup de temps », a assuré le président.

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