Donald Trump continue ses attaques contre le scrutin du 3 novembre

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A la faveur de la convention démocrate, qui a intronisé Joe Biden candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

Le président américain, Donald Trump, à Newport, en Virginie, le 25 septembre.

A deux reprises au cours de la semaine, Donald Trump a laissé entendre qu’il refusait de s’engager à respecter par avance la tradition américaine de transfert du pouvoir à l’issue de la présidentielle du 3 novembre, dans l’hypothèse où il serait battu par son adversaire démocrate, Joe Biden. Le président a évoqué une première fois le sujet, mercredi 23 septembre, forçant sa porte-parole, Kayleigh McEnany, à assurer le lendemain qu’il « acceptera le résultat d’une élection libre et juste ». Quelques heures plus tard, il a réitéré sa position. « Nous voulons nous assurer que les élections sont honnêtes, et je ne suis pas sûr que cela puisse être le cas », a-t-il ajouté.

Mercredi comme jeudi, le président a demandé l’annulation des bulletins envoyés par la poste. « Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique, il n’y aura pas de transfert vraiment, ce sera une continuation », a-t-il dit, alors qu’il a déjà répété à de multiples reprises que son adversaire Joe Biden ne pourra gagner qu’en trichant. Il a assuré une nouvelle fois sur Fox News, jeudi que les bulletins par correspondance sont « une horreur ».

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Donald Trump affirme depuis des semaines que le recours plus important au vote par la poste du fait de l’épidémie de Covid-19 va être propice à une fraude électorale de grande ampleur. Il avance cette raison pour justifier le remplacement au pas de charge à la Cour suprême de la juge Ruth Bader Ginsburg, disparue le 19 septembre. La plus haute instance juridique des Etats-Unis est l’arbitre ultime des élections. Procéder à ce remplacement « avant les élections serait une très bonne chose parce que vous allez probablement le voir, parce que ce qu’ils font, c’est essayer de semer la confusion et tout le reste », a-t-il assuré mardi. Il a évoqué l’envoi de bulletins frauduleux par « la Russie, la Chine et tous les autres ». « Ils pourront faire quelque chose ici parce que les bulletins de vote papier sont très simples à imiter et à falsifier », a-t-il ajouté.

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Jeudi, lors d’une audition au Congrès, le directeur de la police fédérale, Chris Wray, nommé par Donald Trump, a déclaré ne pas avoir découvert de preuves d’un effort concerté au niveau national pour truquer le résultat de la prochaine élection. Cette affirmation a suscité un commentaire acerbe de Mark Meadows, chief of staff de la Maison Blanche, le principal bras droit du président. « Avec tout le respect que je dois au directeur Wray, il a du mal à trouver des courriels au sein de son propre FBI, alors ne parlons pas de savoir s’il y a une quelconque fraude électorale », a-t-il déclaré vendredi à la chaîne CBS, sans préciser à quels courriels manquants il faisait référence.

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