Valerie Biden Owens, une sœur d’armes indispensable

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Joe Biden, devant son épouse, Jill Biden, et au côté de sa sœur, Valerie Biden Owens (à droite), lors du Super Tuesday rally à Los Angeles, le 3 mars.

Nul doute qu’elle sera aux premières loges, le 29 septembre, lors du débat qui opposera le candidat démocrate, Joe Biden, à son rival républicain, le président sortant Donald Trump. Il se peut même que Valerie Biden Owens soit l’autrice de quelques-unes des répliques qui ne manqueront pas de ponctuer un échange qui s’annonce tendu.

La complicité fraternelle entre l’ancien vice-président (77 ans) et sa jeune sœur (74 ans) a pris, au fil des décennies, un tour politique tel que certains se posent la question : Joe Biden serait-il devenu Joe Biden sans Valerie à ses côtés ?

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La menue septuagénaire a été de tous les combats de son frère, qu’ils soient intimes ou politiques. Pour autant, la campagne présidentielle de 2020 est la première que cette ancienne enseignante, devenue consultante politique, ne cornaque pas directement. Depuis l’entrée de Joe en politique, au début des années 1970, la seule fille de la fratrie Biden a orchestré ses campagnes électorales, le menant sept fois d’affilée à la victoire pour son siège de sénateur du Delaware.

Elle l’a aussi accompagné, à deux reprises, dans ses tentatives, ratées, pour emporter la nomination démocrate à l’élection présidentielle de 1988 et de 2008. Une performance qui en fait l’une des premières femmes à avoir assumé de telles fonctions dans l’histoire politique américaine.

Spin doctor

Cette fois, à l’heure où Joe brigue la fonction suprême, Valerie n’a pas de titre officiel, mais son omniprésence dans l’entourage de son frère en fait une conseillère à part entière.

Lors des primaires démocrates et avant que la pandémie due au coronavirus ne mette un terme aux réunions publiques, Valerie Biden Owens était sur les routes et les estrades, tenant meetings, réunions et collectes de fonds en lieu et place de son frère. Dans le cadre de cette collaboration familiale, Valerie ne s’est pas contentée d’être le porte-voix de son frère. Selon la presse américaine, elle a aussi largement contribué à composer son message, validant ses discours et le préparant aux débats.

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« Nous avons le programme démocrate le plus progressiste de l’histoire », a récemment déclaré cette partisane des droits des femmes et de leur promotion dans le monde politique. Elle aurait notamment convaincu son catholique de frère de se montrer plus ouvert à leur accès à l’avortement, mis à mal par la droite américaine, soutenue par l’administration Trump.

Elle a non seulement participé au choix de sa vice-présidente, Kamala Harris, mais aussi façonné l’image d’un candidat « proche des gens », homme politique éprouvé par la mort accidentelle de sa première femme et de leur fillette, en 1972, puis par le décès de son fils aîné, en 2015.

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