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On ferme. Après trois jours de débat, le gouvernement israélien a décidé, jeudi 24 septembre, d’intensifier le confinement en place depuis une semaine. L’activité économique est réduite aux services essentiels durant les fêtes religieuses de Kippour et Soukkot, jusqu’au 11 octobre. Un scénario catastrophe selon le ministre de l’économie, Israel Katz, qui pourrait coûter plus de 7 milliards d’euros au pays. « Il était possible de prendre des mesures pour endiguer la maladie, sans porter un coup mortel aux usines et aux entreprises qui ne reçoivent pas le public, et qui adhèrent strictement aux règles du ministère de la santé », a regretté jeudi M. Katz.
De fait, le ministre avait le soutien du coordinateur de la lutte contre le coronavirus, le docteur Ronni Gamzu, qui luttait publiquement ces derniers jours pour ne réduire que de moitié l’activité du secteur privé, et pour faire mieux appliquer les restrictions en place. La police se montrait tolérante depuis une semaine : elle ménage une population de plus en plus encline à la désobéissance.
Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a retrouvé durant ce débat les accents de fin du monde qui étaient les siens durant la première vague, au printemps. En accord avec les sondages d’opinion, il entendait briser l’exemple de désobéissance aux règles sanitaires que donnent, selon lui, les milliers de manifestants de tout bord, qui se rassemblent chaque week-end depuis juin pour exiger sa démission, sous les fenêtres de sa résidence, rue Balfour, à Jérusalem. Dans le même temps, il fallait se résigner, disait-il, à interdire aux fidèles de se réunir en masse dans les synagogues, pour Kippour.
Les synagogues resteront ouvertes
M. Nétanyahou peut se satisfaire : aucun manifestant résidant à plus d’un kilomètre ne sera autorisé à troubler ses samedis soirs. Quant aux synagogues, elles resteront finalement ouvertes. Cet arbitrage ouvre un boulevard aux accusations de partialité qui pleuvent déjà sur un premier ministre poursuivi en justice pour corruption, et dont les alliés, les partis politiques représentant les juifs ultraorthodoxes, menaçaient de le lâcher.
Selon les données du service public de l’emploi, 150 000 personnes ont déjà été renvoyées ou mises en congé sans solde depuis le début du confinement. L’organisation caritative Leket Israel estime par ailleurs que 145 000 personnes ont plongé dans l’insécurité alimentaire depuis mars. Quant à la banque centrale, elle craint une chute du PIB de 7 % sur l’année.
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