la Belgique est confrontée à une hausse des contaminations mais assouplit son dispositif

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La première ministre belge, Sophie Wilmes, avant une conférence de presse sur des mesures concernant le Covid-19, le 23 septembre à Bruxelles.

Mieux vaut des mesures douces acceptées par une large part de la population que des décisions strictes suivies par une minorité : c’est en se basant sur ce principe que les autorités belges ont décidé, mercredi 23 septembre, d’un assouplissement général des dispositifs visant à empêcher l’expansion de la pandémie de Covid-19. Une décision qui surprend, divise les scientifiques et prend le contre-pied des nouvelles mesures décidées ailleurs en Europe.

Parmi les décisions adoptées par les autorités fédérales, il y aura la levée, le 1er octobre, de l’obligation de porter le masque dans l’espace public sauf dans les endroits « extrêmement fréquentés », les transports en commun, les cinémas ou les magasins. « Il reste obligatoire quand les distances de sécurité ne peuvent être garanties », a expliqué la première ministre, Sophie Wilmes. Les bourgmestres (maires) fixeront les règles.

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Le gouvernement d’affaires courantes appelle désormais à « la responsabilité » des citoyens, pour les contacts sociaux également. La « bulle de contact » – le nombre de personnes que l’on pouvait voir en dehors du milieu familial – devait comporter cinq personnes au maximum. Ni vérifiée ni vérifiable cette disposition est abrogée : désormais, la « recommandation » est de limiter les contacts, et de bien respecter les gestes barrières si l’on est trop proche. En privé, on pourra recevoir dix personnes au maximum.

Projet d’« auto-évaluation »

La période d’isolement pour les personnes présentant des symptômes passe de quatorze à sept jours. Pour celles qui ont eu un contact rapproché avec un individu contaminé, la durée sera de sept jours au minimum, avec un test à réaliser le cinquième jour. S’il s’avère positif la période sera prolongée de sept jours.

A noter qu’un projet d’« autoévaluation » est évoqué : les personnes qui auraient séjourné dans une « zone rouge » à l’étranger, et sont actuellement soumises à un test et une quarantaine, pourraient répondre à un questionnaire en ligne sur les conditions exactes de leur séjour et de leurs contacts. Selon le résultat, elles seraient, ou non, soumises à des contraintes.

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Enfin, les mariages et les autres fêtes privées pourront à nouveau être organisés, sans limitation du nombre de participants, à condition que les règles en vigueur pour les cafés et les restaurants y soient respectées.

Un dernier projet est confirmé : un système « Coronalert » permettant, pour les volontaires, de tracer leurs contacts en utilisant leur smartphone devrait être mis en place avec, promettent les autorités, les garanties nécessaires pour le respect de la vie privée.

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