[Société] Loto du patrimoine : 500 000 euros pour la restauration du pont suspendu de la Rivière de l’Est

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Le pont suspendu de la Rivière de l’Est fait partie du nouveau Loto du Patrimoine. Ce qui a permis de récolter 500 000 euros pour sa rénovation.

Pour la troisième année consécutive, la fondation du Patrimoine et la mission Bern ont lancé une nouvelle série de jeux au profit de monuments en péril.  Les 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer et qui figurent sur les tickets de jeux à gratter “Mission Patrimoine” ont été mis en vente le 31 août par la Française des jeux. Parmi ces sites, la Réunion est bien évidemment représentée, par l’intermédiaire du pont suspendu de la Rivière de l’Est.

 

Ce site touristique majeur à Sainte-Rose a été classé Monuments historiques en 2018. Un joli coup de pouce pour ce monument dont les travaux de réhabilitation ont été estimés par la Région entre 10 et 12 millions d’euros. Un coût colossal dû à la taille de l’ouvrage, faisant de la restauration la plus chère jamais menée dans l’île.

 

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> Un peu d’histoire :

Le pont suspendu de la rivière de l’Est situé à l’entrée nord de la commune de Sainte-Rose, propriétaire de l’ouvrage d’art, a été ouvert à la circulation en 1894. La rivière de l’Est, séparant les communes de Sainte-Rose et Saint-Benoît, constituait avant l’établissement du pont un obstacle difficilement franchissable pour la circulation. Plusieurs tentatives de constructions se succèdent à partir de 1840 mais les variations du niveau de la rivière emportent les ouvrages. Un premier projet de pont suspendu est envisagé en 1862 par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Pierre-Joseph Bonnin, qui a également dirigé les travaux du port de Saint-Pierre. Les pylônes en maçonnerie sont construits en 1866 (rive droite) et 1889 (rive gauche). Une passerelle suspendue permettait alors le passage des piétons.

En 1891, le projet de pont suspendu de l’ingénieur Ferdinand Arnodin, constructeur à Chateauneuf sur Loire, est retenu. Cet industriel, spécialiste des ponts à câbles, est également l’inventeur des ponts transbordeurs (tel le pont de Rochefort en Charente-Maritime, classé monument historique). Pour franchir la rivière de l’Est, il propose un pont suspendu à 42 m au-dessus du cours d’eau et situé à 3,5 km du rivage. Le tablier long de 147,9 m s’appuie sur les piles déjà construites. Large de 5,3 m le pont permet le passage des véhicules sur une voie charretière de 4,7 m de large, bordée de trottoirs pour les piétons. Les pièces métalliques sont fabriquées dans les ateliers de l’entreprise Arnodin et numérotées, puis acheminées à La Réunion en bateau depuis Le Havre. L’ensemble, suspendu grâce à douze câbles paraboliques et vingt câbles obliques de rigidité, est assemblé sous la direction de Georges Arnodin, fils du constructeur. Le nouveau pont suspendu est inauguré en décembre 1893 et entre en service l’année suivante.

Site touristique majeur, l’actuel pont suspendu de la rivière de l’Est n’est plus utilisé depuis 1979 par les véhicules. Pour répondre aux normes de sécurité, un deuxième pont dédié aux voitures et parallèle au pont suspendu remplace celui-ci.

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