le Sénat au centre de la campagne

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A la faveur de la convention démocrate, qui a intronisé Joe Biden candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

Un dessin de Ruth Bader Ginsbur attaché sur un poteau à Louisville, samedi 19 septembre.

Le nom de la candidate promise samedi 19 septembre par Donald Trump pour remplacer à la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, icône des luttes féminines, n’est pas encore connue mais la bataille de la confirmation par le Sénat des Etats-Unis est déjà engagée. Comme après la mort brutale du juge conservateur Antonin Scalia, en février 2016, le chef de la majorité républicaine a aussitôt abattu ses cartes en affirmant que « le candidat du président [Donald] Trump aura droit à un vote dans l’enceinte du Sénat des Etats-Unis ». Il y a quatre ans, le même Mitch McConnell avait bloqué le choix du président démocrate Barack Obama en assurant que ce dernier avait perdu toute légitimité à onze mois de son départ de la Maison Blanche.

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Le calcul du chef de la majorité républicaine, maître de l’ordre du jour de la haute assemblée, ne fait guère de doute. Il est convaincu de pouvoir rassembler derrière lui la majorité qui a acquitté Donald Trump en février, après sa mise en accusation par la Chambre des représentants. L’équation est cependant autrement plus complexe qu’au début de l’année, pour des questions de fortune électorale autant que de calendrier.

Avec trois voix d’avance seulement, la majorité républicaine reste fragile. Mitch McConnell fait le pari de la pression de la base conservatrice, sur un sujet qui pourrait avoir potentiellement des répercussions sur le droit à l’avortement, un marqueur essentiel de la « guerre culturelle » qui oppose les deux grands partis américains. Le camp conservateur peut perdre trois voix et parvenir tout de même à ses fins grâce au vote du vice-président, Mike Pence, qui est également le président du Sénat.

Les noms les plus surveillés sont les mêmes qu’en février : il s’agit de ceux des sénatrices Susan Collins (Maine), dont la réélection en novembre n’est pas assurée, de Lisa Murkowski (Alaska) et de Mitt Romney (Utah). Les deux premières, plutôt centristes, ne tiennent pas à être associées à une limitation du droit à l’avortement. Susan Collins a été la première, après le décès de Ruth Bader Ginsburg, à plaider samedi que la nomination soit effectuée par le président élu le 3 novembre, soit la position adoptée par le Grand Old Party en 2016.

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