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Le président péruvien, Martin Vizcarra, a échappé, vendredi 18 septembre, à la destitution, ses adversaires au Parlement n’étant pas parvenus à rassembler le nombre de voix suffisant pour le renverser pour « incapacité morale ».
A l’issue de dix heures de débat devant le Parlement monocaméral du Pérou, seuls 32 députés ont voté pour la destitution, alors que 78 ont voté contre et 15 se sont abstenus. Un minimum de 87 voix sur un total de 130 députés étaient nécessaires pour que la motion soit suivie d’effet.
Un contrat de complaisance
L’enquête concerne l’embauche d’un chanteur par le ministère de la culture, la justice soupçonnant l’artiste d’avoir bénéficié d’un contrat de complaisance. Des enregistrements audios, dans lesquels M. Vizcarra demande à des témoins de mentir, avaient précipité le vote d’une motion du Parlement, 65 parlementaires, sur les 52 requis, ayant demandé d’enclencher la procédure de destitution.
A l’ouverture des débats vers 17 heures (heures de Paris), M. Vizcarra s’est rendu au Parlement pour plaider sa cause, bien qu’il n’y soit pas tenu par la loi : « Je ne pars pas, je ne l’ai pas fait avant et je ne vais pas le faire maintenant », a-t-il déclaré. Mais il s’est ensuite retiré, laissant la parole à son avocat, Me Roberto Pereira, qui a demandé « le rejet » de la procédure « car elle souffre d’un manque de caractérisation des faits ».
Pendant que le Congrès débattait de son avenir, M. Vizcarra s’est rendu dans la ville de Trujillo, dans le nord du pays, où il a appelé les parlementaires à « travailler ensemble pour (…) le peuple, pour les jeunes qui exigent des politiciens qu’ils arrêtent de se battre et que le Pérou passe avant tout ».
Selon un sondage rendu public mardi, 80 % des Péruviens pensaient que le M. Vizcarra, 57 ans, devait rester au pouvoir.
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