L’Europe se prépare à une deuxième vague de Covid-19

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Un peu partout en Europe, on se prépare à faire face à une « seconde vague » de l’épidémie de Covid-19. L’expression est encore sujette à polémique entre spécialistes, mais force est de constater une hausse généralisée des cas quotidiens de personnes testées positives. Plus de 51 000 nouveaux cas ont été enregistrés pour la seule journée de vendredi dans les 55 pays de la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé, qui se réunit lundi 14 et mardi 15 septembre pour son comité régional annuel.

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Si ce chiffre, pris isolément, ne suffit pas à comprendre les dynamiques en cours dans des pays européens aux politiques de dépistage contrastées, aussi bien dans les personnes ciblées que dans le nombre de tests effectués, « on constate que l’augmentation de nouveaux cas ne peut être seulement attribuée au nombre de nouveaux tests : il y a une véritable hausse de la transmission dans beaucoup de pays européens », assure Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Une « situation paradoxale »

En tête de ce rebond épidémique, figurent quelques pays d’Europe de l’Ouest, comme l’Espagne, suivie de près par la France, ou la Hongrie et la République tchèque, pour lesquelles le taux de positivité des tests est supérieur à 3 % et en augmentation par rapport aux semaines précédentes, selon les données récoltées par l’ECDC auprès des agences de santé publique de chaque pays.

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Aujourd’hui, la plupart des pays d’Europe se retrouvent dans ce que l’épidémiologiste Antoine Flahault qualifie de « situation paradoxale », caractérisée par une hausse des tests positifs mais une mortalité encore relativement basse. Selon le directeur de l’Institut de santé mondiale à l’université de Genève, on pourra véritablement parler de seconde vague quand la courbe des nouveaux cas et celle de la mortalité augmenteront simultanément, comme ce fut le cas au printemps. « La mortalité, c’est le juge de paix, résume Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique. Mais, quand la mortalité augmente, c’est trop tard. »

Malgré cette tendance globale, les situations sont très contrastées selon les pays. « Il est difficile de comparer les pays européens entre eux selon leur politique de santé », souligne Dominique Costagliola, en raison des densités de population diverses, des efforts de dépistage fluctuant depuis mars et des mesures prises en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « De plus, ajoute-t-elle, beaucoup de mesures sont prises en même temps, il est donc difficile de savoir laquelle marche ou pas. »

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