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Six mois après le décès d’Adamou Ndam Njoya, la guerre de succession fait rage au sein de son parti, sur fond d’accusation d’ethnicisme. Deux des trois vice-présidents du parti ont claqué la porte de l’UDC.
Attablé face à un parterre d’invités triés sur le volet, conviés pour l’occasion dans un restaurant du 1er arrondissement de Douala, Cyrille Sam Mbaka paraît nostalgique. Ce 10 septembre, ce baobab de la scène politique camerounaise s’apprête à rompre avec trente années d’engagement politique au sein de l’Union démocratique du Cameroun (UDC).
Pour tourner cette page de sa vie militante, l’opposant s’est entouré de quelques-unes des personnalités avec lesquelles il en a partagé les moments forts. Il y a notamment l’activiste Mboua Massock, la journaliste Henriette Ekwé, le patron du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) Anicet Ekane, le responsable de la communication du Social Democratic Front Jean-Robert Wafo ou encore le jeune patron du Peuple uni pour la révolution sociale (Purs) Serge Espoir Matomba.
« Je vous annonce solennellement mon départ de l’UDC, déclare Cyrille Sam Mbaka. C’est une rupture qui est un déchirement, un crève-cœur. Mais je le fais en toute connaissance de cause », déclare Cyrille Sam Mbaka, confirmant ainsi ce qui se murmurait depuis plusieurs jours déjà dans les salons feutrés de Douala, Yaoundé et Foumban. La prise de parole de celui qui fut le plus proche collaborateur d’Adamou Ndam Njoya, président et fondateur de l’UDC décédé le 7 mars dernier, est laconique. En à peine dix minutes, il clôt son intervention pour laisser la parole à Christophe Ndeuhela, qui annonce à son tour démissionner de son poste de troisième vice-président de l’UDC et claquer la porte du parti.
Patricia Tomaino Ndam dans le viseur
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