l’activisme de Donald Trump, la discrétion de Joe Biden

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A la faveur de la convention démocrate, qui a intronisé Joe Biden candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

Donald Trump et ses partisans lors d’un meeting de campagne à Henderson (Nevada), dimanche 13 septembre.

Donald Trump fait campagne à bride abattue. Alors que son principal adversaire, le démocrate Joe Biden, n’a participé à aucun événement public samedi 12 et dimanche 13 septembre, le président sortant a labouré le Nevada avant de se rendre en Arizona, lundi.

Donald Trump a même tenu son premier meeting en intérieur depuis le mois de juin, dimanche soir à Henderson. La municipalité a fait parvenir une lettre formelle et un avertissement verbal à l’organisateur de l’événement expliquant que le meeting, tel qu’il était programmé, violait directement les directives d’urgence liées au Covid-19 du gouverneur.

Pour sa part, l’ancien vice-président démocrate a prévu de se rendre dans l’Arizona dans la semaine. Il s’agira de sa première visite sur place depuis le début de l’épidémie de Covid-19, en mars. Au contraire, Donald Trump a visité à plusieurs reprises cet Etat, un ancien bastion républicain aujourd’hui menacé, en jouant de ses fonctions de président.

L’activisme de Donald Trump tranche avec la réserve de son adversaire. Le phénomène n’est pas nouveau. Le 4 mai, deux anciens conseillers de Barack Obama, David Axelrod et David Plouffe, dans une tribune publiée par le New York Times, avaient réclamé une stratégie plus percutante. « Face à un président sortant, un candidat ne peut pas se contenter de jouer en défense », avaient-ils assuré. L’ancien adversaire des primaires de Joe Biden, le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, a lui aussi fait part de son inquiétude, dimanche 13 septembre, sur la chaîne MSNBC.

« Je pense que Biden est dans une excellente position pour remporter cette élection, mais je pense que nous devons faire plus en tant que campagne au lieu de nous concentrer sur Trump », a-t-il déclaré. « Nous devons également donner aux gens une raison de voter pour Joe Biden. Et Joe a des positions assez fortes sur l’économie, et je pense que nous devrions en parler plus que nous ne l’avons fait », a-t-il dit en référence au programme le plus progressiste jamais défendu par un candidat démocrate au cours des dernières décennies.

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