La menace d’ingérences étrangères sur la présidentielle américaine persiste

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Les partisans du président américain Donald Trump agitent des drapeaux lors de l’inscription des électeurs républicains à Brownsville, en Pennsylvanie, le 5 septembre 2020.

La gestion d’une marée de bulletins de vote par correspondance générée par l’épidémie de Covid-19 n’est pas le seul risque qui pèse sur l’élection présidentielle du 3 novembre. Une autre menace, devenue familière depuis 2016, a repris de la vigueur au cours des dernières semaines, alimentée par des décisions controversées de l’administration de Donald Trump : celle d’ingérence de puissances étrangères.

L’enquête du procureur spécial Robert Mueller, en 2019, puis le dernier rapport des investigations bipartisanes conduites par la commission du renseignement du Sénat ont conclu l’une comme l’autre à la réalité des interférences prêtées à la Russie lors de la dernière élection présidentielle. Alors que son impact électoral n’a jamais pu être établi, le président des Etats-Unis n’a cessé de la remettre en question.

Lire aussi « Enquête russe » : le procureur Robert Mueller contredit Donald Trump

Le premier directeur du renseignement national américain, Dan Coats, un ancien sénateur républicain nommé par Donald Trump, avait mis sur pied un mécanisme d’information régulier du Congrès. Son actuel successeur, John Ratcliffe, a réduit le dispositif le 28 août à de simples notes transmises aux élus habilités à recevoir des informations confidentielles, arguant de « fuites » indésirables. Cette décision a provoqué la stupeur des démocrates et la désapprobation de M. Coats.

Campagne de déstabilisation

Cet émoi a été ravivé le 9 septembre lorsqu’un lanceur d’alerte, ancien haut fonctionnaire du département à la sécurité intérieure, a accusé son responsable par intérim, Chad Wolf, de lui avoir demandé de cesser de lui fournir des rapports sur une éventuelle ingérence de la Russie, présumée favorable au président, et de privilégier les informations impliquant l’Iran et la Chine.

Brian Murphy, ancien sous-secrétaire adjoint au renseignement de ce département, a assuré que l’ordre venait du conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O’Brien. La Maison Blanche et le département concerné ont démenti ces accusations.

L’ancien haut fonctionnaire a ajouté un autre grief, sans lien avec de possibles ingérences étrangères. Il a en effet assuré que le secrétaire adjoint par intérim du même département lui avait ordonné de modifier une partie d’un rapport consacrée aux menaces intérieures américaines pour atténuer celle posée par les suprémacistes blancs que Donald Trump ne mentionne jamais, alors qu’il ne cesse de dénoncer les risques posés par la mouvance « antifa » (pour « antifasciste ») et l’extrême gauche.

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