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Après la Commission permanente de ce mardi, Didier Robert a fait le point sur le protocole de poursuite de la nouvelle route du littoral (NRL), débattu aujourd’hui. Le président de Région en a profité pour faire un point sur le chantier, qui reprendra le 15 septembre 2020.
“À chaque problème, on a trouvé les solutions les mieux adaptées, compte tenu du contexte, avec pour objectif de terminer dans un délai le plus resserré possible”, a rappelé Didier Robert au sortir de cette commission permanente pendant laquelle le protocole d’accord, signé avec le groupement NRL il y a quelques jours, était soumis à l’approbation des élus.
Pour rappel, c’est le 21 août dernier que la collectivité et les entreprises Vinci et Colas ont signé ce protocole d’accord permettant la relance du chantier de la NRL, dès le 15 septembre prochain.
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Il fait suite au contentieux avec le groupement Vinci Colas qui, les derniers mois, a mené à la résiliation pour faute du chantier MT 5-2, correspondant à la construction de la digue. Après plusieurs jours de négociation sous l’égide du préfet, fin juillet, une solution avait pu trouver, au grand soulagement notamment des transporteurs, qui avait entamé un mouvement de protestation devant l’hôtel de Région.
Un achèvement définitif prévu fin 2023
Ce mardi, le président de Région a réaffirmé sa volonté de poursuivre la NRL avec une “notion de juste prix”, expliquant qu’il était “garant des deniers publics”. Ce redémarrage, comme la collectivité l’a précisé déjà, se fera “en accéléré”, pour une finalisation du tronçon MT5-1, mais aussi de la dernière portion du MT5-2, donc de la digue, où les travaux auront lieu côté Possession comme côté Grande Chaloupe. “En parallèle, il y aura aussi le raccordement à la Grande Chaloupe”, souligne Didier Robert. Un raccordement qui permettra aux 80 000 usagers quotidiens de la route du littoral de circuler sur “80% du linéaire” dès la fin 2021, et jusqu’à l’achèvement de la route qui est annoncé pour fin 2023.
Le président de Région a par ailleurs précisé que l’exécution de la digue se poursuivra avec les matériaux rendus disponibles par le groupement jusqu’à septembre 2021. Puis, un nouveau marché sera signé, avec un groupement d’entreprises ou une entreprise, pour les 2 kilomètres de digue qui resteront. Nouveau marché justifié par l’impossibilité “d’accepter les demandes exagérées du groupement”. S’il se trouve que l’Etat, selon les accords de Matignon, ne peut intervenir de manière complémentaire en cas de dépassement, il peut le faire s’il s’agit d’un nouveau marché. “C’est une victoire”, commente le président de Région.
“Je n’ai jamais prétendu vouloir inscrire mon nom sur ce chantier”
Une réunion dans le courant de la semaine permettra en outre de définir sur le montant qui sera dédié à la NRL, sur l’enveloppe allouée à La Réunion dans le cadre du plan du relance. Il s’agira notamment de financer à parité avec l’Etat la bretelle de raccordement d’une vingtaine de millions d’euros.
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Par ailleurs, Didier Robert en a profité pour répondre aux accusations de l’opposition. Le président de Région, faisant l’historique de la nouvelle route du littoral depuis 1995, s’est dit étonné de constater qu’en 2006, les élus avaient adopté à la quasi-unanimité le projet évoqué par la majorité de l’époque. “En 2010, les mêmes élus ont voté contre la même opération à deux modifications près : l’ajout de deux voies supplémentaires pour les transports en commun, et la suppression du péage”.
“Je n’ai jamais prétendu vouloir inscrire mon nom sur le chantier, qui concerne 80 000 personnes chaque jour, et présente un vrai risque d’effondrement d’une partie de la falaise, avéré depuis 1995”, martèle-t-il, et se disant “en colère sur cette incohérence de la part d’acteurs politiques qui mettent l’intérêt général de côté pour s’en tenir à des petites querelles de personnes”.
Enfin, au sujet de l’approvisionnement en matériaux de la route, la collectivité a assuré qu’elle s’engageait à avoir le stock nécessaire pour “enclencher sans attendre” avec le nouveau groupement d’entreprises qui sera choisi pour le nouveau marché. Pour rappel, environ 7 millions de tonnes de matériaux, dont un peu moins de la moitié d’enrochements, sont nécessaires pour terminer la NRL.
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