Inquiétude et improvisation dominent la rentrée scolaire en Espagne

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Rentrée des classes à Valence (Espagne), le 7 septembre. Le port du masque a été rendu obligatoire à partir de 6 ans.

Masque sur le visage obligatoire en classe dès six ans, prise de la température à l’entrée, 20 ou 25 élèves au maximum en primaire, cours semi-présentiels au lycée, création de « bulles », sans contact avec les autres classes, ou encore suspension jusqu’à nouvel ordre des activités extrascolaires… Après six mois de fermeture des établissements scolaires espagnols, les élèves de Cantabrie, de La Rioja, du Pays basque, de la région de Valence et d’Aragon ont repris le chemin de l’école, lundi 7 septembre, selon des protocoles variés et stricts.

Dans la région de Madrid, les moins de 9 ans devaient y retourner mardi, tandis que, pour les plus grands, la reprise des cours a été repoussée d’une semaine, au 17 septembre, afin de préparer les collèges et de terminer les tests massifs réalisés par surprise aux enseignants depuis le 2 septembre. En Catalogne, ce sera le 14 septembre, avec 500 000 tests dans les classes promis. Et dans les Asturies, où le contrôle de l’épidémie est considéré comme un succès que la région craint de gâcher si elle se précipite, la rentrée a été décalée du 10 au 22 septembre…

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« Les écoles représentent un défi pour tous. Dans les régions qui ont moins de cas, elles peuvent impliquer une augmentation de la contagion et, dans les autres, elles peuvent compliquer le contrôle de l’épidémie », a reconnu le directeur du Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires du ministère espagnol de la santé, Fernando Simon.

Afin de garantir une « rentrée sûre », les différentes régions ont donc promis de diviser les classes et de recruter des professeurs. Cependant, toutes n’ont pas fait leurs devoirs de rentrée et, sur les 39 000 enseignants promis en renfort, moins de 15 000 intérimaires ont été embauchés, selon le syndicat majoritaire CSIF.

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Dans la région de Madrid, les enseignants ont convoqué une grève les 22 et 23 septembre. « Nous commençons sans davantage de professeurs, sans professionnels de santé, ni protocoles en cas de contagion », ont dénoncé lundi les Commissions ouvrières dans la capitale. Les syndicats n’y ont dénombré que 350 embauches, au lieu des 11 000 annoncées mi-août par la présidente de la région de Madrid, Isabel Diaz Ayuso. Laquelle multiplie les mesures de dernière minute, qu’il s’agisse de l’achat de 250 modules préfabriqués, annoncé le 31 août, ou du dépistage des enseignants, ce qui a provoqué d’immenses files d’attente devant les centres de tests et obligé la région à les suspendre momentanément.

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