Melania Trump défend son mari, accusé de manquer de respect aux anciens combattants

0
99

[ad_1]

Donald et Melania Trump sur la base aérienne de Yokota, à Tokyo, le 5 november 2017.

D’ordinaire très discrète, Melania Trump, la première dame des Etats-Unis est une nouvelle fois poussée à défendre Donald Trump. « L’article de The Atlantic n’est pas vrai », a écrit Melania Trump sur Twitter, vendredi 4 septembre. « L’heure est devenue très grave lorsqu’on croit avant tout des sources anonymes, sans que personne ne sache leurs motivations. Ce n’est pas du journalisme c’est du militantisme. Et ce n’est pas rendre service aux habitants de notre grande nation », a ajouté la première dame.

La visite annulée au cimetière américain du bois Belleau

La première dame fait référence à un article publié le 3 septembre par le magazine The Atlantic qui affirme que, lors de sa visite en France en novembre 2018 pour commémorer les 100 ans de la fin de la première guerre mondiale, Donald Trump a annulé sa visite au cimetière américain du bois Belleau, dans l’Aisne, expliquant que les mauvaises conditions météorologiques la rendaient impossible.

Mais selon le mensuel il n’en voyait tout simplement pas l’intérêt, le président américain ayant traité de « perdants » (« losers » en anglais) et de « nuls » (« suckers ») les marines qui y sont enterrés.

Signe que la question est particulièrement sensible dans un pays portant un profond respect à ses militaires, Donald Trump a rapidement et vigoureusement dénoncé jeudi soir les propos de « minables sans scrupule » et de « menteurs ». Il a expliqué qu’il ne s’était pas rendu au cimetière pour éviter un déplacement en hélicoptère, le secret service ayant exclu un déplacement en voiture. « The Atlantic, comme la plupart des magazines, est en train de mourir. Alors ils inventent de fausses histoires pour attirer l’attention », a-t-il insisté vendredi sur Twitter.

Lire aussi Présidentielle américaine : au deuxième jour de la convention républicaine, Melania Trump à la tribune

Attaques contre John McCain

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump froisse les militaires. En 2015, alors qu’il n’était que candidat à la candidature pour la présidence, il avait reproché au sénateur républicain John McCain d’avoir été capturé pendant la guerre du Vietnam. « C’était un héros de guerre parce qu’il s’était fait prendre. J’aime les gens qui ne se font pas prendre », avait-il dit. Jeudi, il a assuré avoir toujours respecté John McCain, mort en août 2018, même s’il ne l’appréciait pas. Donald Trump a été exempté de la guerre du Vietnam en raison d’une excroissance osseuse à un pied.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Entre Donald Trump et les militaires, la confiance est désormais rompue

Soutien en baisse dans les rangs

Un sondage publié par le site Military Times le 31 août montrait que si l’élection avait eu lieu entre à la fin de juillet et au début d’août, 37, 4 % d’entre eux auraient voté pour le président sortant, 41, 3 % pour Joe Biden, et 12, 3 % pour un autre candidat. « Trump n’est pas aussi populaire que les candidats républicains l’ont été dans le passé [chez les militaires] », explique Peter Feaver, conseiller à la Maison Blanche de l’ancien président George W. Bush à Military Times.

Le groupe anti-Trump VoteVets, qui rassemble les anciens combattants hostiles au président a publié, vendredi, une publicité de campagne assassine après la parution de l’article de The Atlantic dans laquelle des proches de soldats tombés au combat apostrophent le candidat républicain.

« Si les révélations contenues dans l’article de ce jour de The Atlantic sont vraies, elles constitueront un marqueur supplémentaire de la profondeur du désaccord qui m’oppose au président Trump sur le rôle du président des Etats-Unis », a réagi le candidat démocrate Joe Biden, qui l’affrontera le 3 novembre. « Et si j’ai l’honneur de servir comme prochain commandant en chef, je veillerai à ce que nos héros américains sachent que je soutiendrai et honorerai leur sacrifice. Toujours », a-t-il ajouté dans un communiqué diffusé par son équipe de campagne.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Nos concitoyens ne sont pas l’ennemi » : d’anciens chefs d’état-major prennent position contre Donald Trump

Le Monde avec AFP



[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: