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A la faveur de la convention démocrate (du 17 au 20 août), qui a intronisé Joe Biden comme le candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.
Comme en 2016, le Green Party, formation écologiste, disposera d’un candidat à l’élection présidentielle du 3 novembre. Après Jill Stein il y a quatre ans, il sera représenté cette fois-ci par Howie Hawkins, un ancien syndicaliste dont le parcours politique se situe à la charnière de la gauche de la gauche américaine et de l’écologie. Contrairement à la petite formation des Democratic Socialists of America, le Green Party, dont Howie Hawkins a été l’un des cofondateurs, en 2001, refuse de collaborer avec le Parti démocrate et dénonce le duopole de fait imposé par des deux grands partis américain. Outre l’écologie, il défend la démocratie participative, insistant sur les échelons locaux, la justice sociale et la non-violence.
Il juge sévèrement le Green New Deal défendu par l’aile gauche du Parti démocrate, dont la représentante de l’Etat de New York Alexandria Ocasio-Cortez. Le Green Party estime que ce projet ne va pas aussi loin que le sien, présenté en 2016 et qui prévoyait notamment une économie totalement décarbonée dès 2030. Il figurait d’ailleurs au programme de Jill Stein il y a quatre ans. Il s’accompagne d’un important volet social, dont une sécurité sociale universelle, dans le cadre d’une réorientation totale de l’économie en dehors des principes du capitalisme. Il comprend notamment la création d’un revenu minimum.
Candidat à l’investiture dès 2019, soutenu tout d’abord par des microparis de gauche, Howie Hawkins a été investi par le Green Party en 2020. Agé de 67 ans, il a été successivement maçon puis camionneur. Militant pacifiste et antinucléaire lors de ses années de formation politique, il s’est présenté sans succès à une vingtaine d’élections, dont celle pour le siège de gouverneur de l’Etat de New York, en 2010, en 2014 et en 2018.
En 2016, Jill Stein avait réussi à figurer sur les bulletins de vote de 45 Etats. Elle avait remporté au total près de 1, 5 millions de voix – plus que les trois candidatures précédentes du Green Party réunies – soit 1,07 % du vote populaire. Elle avait cependant été largement devancée parmi les petites formations par le candidat libertarien Gary Johnson. Elle avait été également accusée, comme Ralph Nader en 2000, d’avoir détourné des voix décisives pour le Parti démocrate dans trois Etats remportés à la surprise générale par Donald Trump : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
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