[Faits Divers] Enfant écrasé par un portail : l’artisan condamné à 3 ans de prison avec sursis

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L’artisan mis en examen suite à la mort du petit Kehan, mortellement écrasé par un portail installé sans que les précautions nécessaires n’aient été mises en œuvre, a été condamné. Il a été condamné à 3 ans de prison avec sursis et 30 000 euros de préjudice pour chcun des parents et 15 000 euros pour le petit frère de la victime. Trois ans de prison dont 2 avec sursis requis avait été requis à son encontre pour une “défaillance inadmissible”.

C’était le 12 décembre 2017. Kehan, âgé de trois ans et demi, perdait la vie quelques heures après avoir été pris en charge par les secours. Victime d’un grave traumatisme crânien, le marmaille avait eu la tête coincée dans le portail automatique de la maison familiale. “Ma vie s’est arrêtée, je ne suis plus ici“, témoignait la mère du jeune garçon, en évoquant les faits, à l’audience le 21 août dernier. “On parle beaucoup de Kehan dans cette affaire, mais on ne sait pas vraiment qui il est“.

 

 

L’enquête conduite par les gendarmes suite au drame, avait conduit à la mise en examen en juin 2019 de l’artisan-électricien responsable de l’installation du moteur du portail. Et pour cause. Une expertise éloquente avait immédiatement mis en lumière de graves manquements dans l’installation du dispositif. “Vous étiez en charge de la motorisation du portail qui a été installé par un autre artisan“, précisait pour sa part la présidente du tribunal, à l’adresse de l’artisan poursuivi pour homicide involontaire. “Des difficultés ont immédiatement été relevées sur les cellules de détection des obstacles censées suspendre la course du portail en cas de passage, ainsi que sur le réglage du moteur“. Les deux cellules ont effectivement été installées à l’extérieur de la case. “L’enfant se trouvait à l’intérieur. Il eût été plus judicieux de disposer les cellules de part et d’autre de l’entrée“, constate la magistrate. 

 

En ce qui concerne le moteur, l’expert avait noté là-encore une absence de réglage et une puissance bien supérieure à ce qui était nécessaire. “Il est noté que la force usuelle est de 40 kilos environ. Elle était ici au maximum et correspondait à 3,4 tonnes“. Une puissance poussée au maximum, comme proposé par défaut à l’achat du moteur chez le fournisseur. “Je n’ai jamais réglé le couple moteur. On ne m’a jamais montré ça quand j’ai été formé“, constatait simplement le mis en cause. “Le moteur a effectivement été installé conformément à la notice mais sans les réglages adéquates“, ajoutait le bâtonnier Laurent Payen, conseil des parties civiles. “L’installateur doit procéder aux réglages et essais avec un dynamomètre. Ça n’a pas été fait, il y a donc une faute de l’installateur. La première obligation d’un professionnel, c’est justement la sécurité des autres. C’est la raison pour laquelle on fait appel à lui“.

 

L’artisan qui, durant les travaux de 2014 avait déjà installé “trois ou quatre” autres moteurs avant celui-ci, avait immédiatement fait réviser ses autres installations chez l’ensemble de ses clients. “Je suis vraiment désolé. Je pense que j’ai fait une très grosse erreur“.

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clicanoo

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