[Faits Divers] 4 ans de prison dont la moitié avec sursis pour le conducteur qui avait mortellement fauché trois élagueurs

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En septembre 2012, une Citroën C3 fauchait trois ouvriers qui élaguaient le bord de la deux fois deux-voies de Sainte-Marie au niveau de Duparc. Le conducteur, un Dionysien de 41 ans, conscient après l’accident, est jugé aujourd’hui. Son procès avait été renvoyé suite à la grève des avocats.

 

 

Il a été condamné à 4 ans de prison dont la moitié avec sursis et son permis de conduite a été annulé pendant cinq ans. “Le tribunal considéré que vous êtes coupable. Votre conseil a soulevé des points tout à fait pertinents. Mais des spécialistes ont soulevé les risques que vous encouriez et que vous faisiez courir aux autres en prenant un véhicule”.

 

A noter que l’exception de nullité demandée par la défense a été rejetée.

 

“La question c’est quel sens a notre décision 8 ans après les faits. Le tribunal estime qu’en dépit du temps qui est passé vous devez aller en prison. On a pas l’impression que vous avez compris en vous entendant aujourd’hui”, a indiqué le tribunal.

 

La procureure avait requis 5 ans de prison, dont 2 et demi avec sursis ainsi qu’une interdiction de permis de conduire pour une durée de 10 ans.

Le 24 septembre 2012, sur la RN2 de Sainte-Marie, trois élagueurs perdaient la vie sur la quatre voies, fauchés par une Citroën C3 conduit par un Dionysien. Le véhicule à l’origine de ce terrible drame roulait à vive allure. La voiture avait terminé sa course folle sur le toit après avoir fauché trois personnes.

 

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Les corps des victimes avient été projetés sur plusieurs mètres. Le conducteur avait été désincarcéré, sans que son pronostic vital soit engagé. Lors de l’enquête, la vitesse avait été pointée du doigt.

 

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Lors de l’audience, l’avocat du prévenu, Me Robert Ferdinand, a soulevé une exception de nullité au début du procès. Il estime notamment que le procès arrive très longtemps après les faits. Le ministère public considère pour sa part que si le procès ne se tenait pas, cela représenterait un déni de justice.

 

Selon le ministère public, “les circonstances sont parfaitement claires. Sa pathologie (épilepsie) était parfaitement connue. Il était sous traitement depuis 1996. Il y a une faute d’imprudence”.

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