[Société] Au bal masqué, les salariés entrent dans la danse

0
93

[ad_1]

Il fallait le mettre au restaurant, au bar, au supermarché ou dans certaines rues : désormais le masque se porte aussi au travail.

Au bal masqué, ce sont (presque) tous les travailleurs qui entrent dans la danse. Ce mardi 1er septembre, le port du masque devient obligatoire dans les entreprises françaises. “C’est très important quand on est à plusieurs, c’est très important pour se protéger, protéger ses collègues et protéger ses proches, souligne Elisabeth Borne, la ministre du Travail. C’est très important que tous les Français qui vont reprendre le travail soient rassurés sur le fait que sur le lieu de travail on applique les bonnes règles pour protéger leur santé ». Le tout grâce à des masques à la charge de l’employeur.

 

 

Eviter le reconfinement généralisé

 

Alors que les chiffres de personnes positives au Covid-19 repartent à la hausse, le gouvernement, sur recommandations du Haut Conseil de la santé publique, a décidé d’étendre l’obligation de port du masque dans tous les espaces de travail clos et partagés, à l’exemple des salles de réunion, couloirs, vestiaires et open spaces. Le but est évident : limiter la propagation du virus et éviter un reconfinement généralisé, qui fragiliserait encore un peu plus une économie en plein marasme.

 

 

 

Des exceptions à la règle

 

Si respirer dans un masque toute la journée n’est pas chose la plus agréable, il faut bien l’avouer, beaucoup de profession l’ont déjà adopté : paramédicaux, commerçants ou professeurs. D’autres pourront y échapper, sous réserve de condition(s) particulière(s) :

– Quand une personne travaille seule.

– En atelier, lorsque le salarié est amené à faire “des efforts physiques intenses”, seulement si l’espace est bien ventilé et qu’il y a une “densité de personnes pas trop importante”. Il peut porter une visière à la place, selon le secrétariat d’Etat.

– En open space, le salarié peut faire des “pauses” si plusieurs critères sont réunis, en fonction de la zone de circulation du virus (verte, orange, rouge), selon la version du protocole présentée aux partenaires sociaux.

Dans les zones vertes, à faible circulation, il faut une “bonne” ventilation/aération de la pièce ; écrans de protection entre les postes de travail (en vitre ou plexiglas); mise à disposition de visières; présence d’une procédure de prévention et d’un référent Covid.

Dans les zones oranges, à circulation modérée, deux critères supplémentaires s’ajoutent: locaux de grand volume et présence d’extraction d’air haute.

Dans les zones rouge, s’ajoute un critère de densité: 4 m2 par personne.

 

ll

 

 

Des aménagements sur la base du “bon sens”

 

 

Par ailleurs, des petits aménagements sont toujours possibles, sur la base du “bon sens”. “Evidemment, si vous êtes tout seul dans votre bureau, vous n’êtes pas obligé de mettre un masque », a assuré Elisabeth Borne. “Quand vous êtes dans un open space, vous avez envie de souffler, vous pouvez retirer votre masque dix minutes » ou lorsque « vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, là vous pouvez retirer votre masque dix minutes” ou lorsque “vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, là vous pouvez retirer votre masque”.

 

 

Parfois, porter le masque est impossible

 

En milieu froid (-18 degrés), des discussions auront lieu cette semaine pour trouver les modes adéquats de prévention (distanciation, hygiène avant et après sortie de ces milieux).

Des dérogations sont possibles sur les plateaux de télévision, s’il y a une bonne ventilation, de grands volumes. Un décret a aussi été pris pour dispenser les chanteurs d’opéra.

 

Quid du télétravail ?

 

“Solution à privilégier” dans le protocole de déconfinement depuis le 24 juin, le télétravail “reste une pratique recommandée”, a dit Elisabeth Borne dimanche. “A fortiori quand on est dans des zones où le virus circule beaucoup” car “ça permet d’être moins nombreux sur son lieu de travail, ça évite de prendre les transports en commun quand on est dans une grande métropole”. 

Les partenaires sociaux décideront le 11 septembre s’ils lancent une négociation nationale interprofessionnelle, ce que refuse le patronat mais souhaitent les syndicats. 



[ad_2]

Source link

clicanoo

Have something to say? Leave a comment: