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Le Hamas, mouvement islamiste palestinien, au pouvoir depuis plus d’une décennie dans la bande de Gaza, a annoncé, lundi 31 août dans la soirée, un « accord » pour mettre fin aux échanges de tirs avec Israël, quasi quotidiens depuis un mois.
« Au terme de dialogues et de différents contacts, (…) un accord a été conclu pour contenir l’escalade et mettre fin à l’agression sioniste contre notre peuple », a annoncé dans un communiqué le bureau du chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar.
L’armée israélienne bombarde la bande de Gaza presque toutes les nuits depuis le 6 août en représailles à des lancers de ballons incendiaires, voire des tirs de roquettes.
Premiers cas de Covid-19
En réponse aux ballons incendiaires, qui ont déclenché plus de 400 incendies en Israël selon une compilation des bilans des services des pompiers, l’Etat hébreu a aussi resserré son blocus de Gaza en fermant le point de passage de marchandises de Kerem Shalom et en stoppant les livraisons de carburant à ce territoire palestinien, ce qui a obligé la seule centrale électrique de la bande de Gaza à fermer.
Cette montée des tensions à Gaza s’est doublée dans la dernière semaine de premiers cas de Covid-19 hors des « centres de quarantaine » locaux. Ce qui fait craindre une propagation rapide du virus sur un territoire réduit, densément peuplé, où la moitié des deux millions d’habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, et de surcroît bombardé et privé d’électricité.
Selon une source du Hamas requérant l’anonymat, toutes les factions palestiniennes présentes dans la bande de Gaza ont convenu de cesser les tirs de ballons incendiaires et de projectiles. Et, toujours selon cette source, Gaza sera réapprovisionné dès mardi en carburant, ce qui permettra de remettre en marche la centrale électrique locale.
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