Président Trump, an IV : mobilisation générale

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Jared Kushner et sa femme Ivanka Trump, Eric and Lara Trump, Kimberly Guilfoyle et Donald Trump Jr., Tiffany Trump, Donald Trump et sa femme Melania Trump, et Barron Trump, à La Maison Blanche, à Washington, le 27 août.

La chaudière de la campagne de réélection de Donald Trump tourne à plein régime. On imagine les mécaniciens en nage, le torse nu, des poussières de charbon plein le visage, l’œil rivé sur l’aiguille du manomètre qui tutoie la zone rouge. Pas question pour autant d’économiser les moyens de l’Etat fédéral.

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La Maison Blanche a été réquisitionnée toute la semaine pour servir de décor à la convention républicaine. Il y a quelques années, le sens civique de Donald Trump ne faisait qu’un tour lorsqu’il apprenait que Barack Obama avait osé utiliser le téléphone de l’Air Force One, au cours d’un déplacement, pour s’adresser à des donateurs démocrates. Mais c’était avant. « Tout le monde s’en fiche en dehors de Washington », a assuré le chief of staff de Donald Trump, Mark Meadow, lorsqu’il lui a été demandé si, tout de même, cette mise à disposition des symboles du pouvoir exécutif ne contrevenait pas à la lettre, sinon à l’esprit, de la loi qui interdit le mélange des genres.

La mobilisation concerne tous et chacun. Lors de la convention, l’ancien directeur par intérim du renseignement national et ancien ambassadeur à Berlin, Richard Grenell, a assuré que le président avait « charmé » la chancelière allemande, Angela Merkel, avec laquelle les relations sont glaciales. « Ach so » (« Je vois »), a commenté plus tard l’intéressée. Eric Trump a attribué à son père « la paix au Proche Orient », qui a échappé à de nombreux observateurs. Son frère aîné, Donald Jr., a laissé entendre qu’une fois son père réélu, « un excellent travail, une belle maison et une famille parfaite », seraient à la portée de tout le monde.

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Contraints à de pénibles rectificatifs

A la veille de l’ouverture de cette convention, le 23 août, Donald Trump avait urgemment convoqué une conférence de presse. L’Histoire était au rendez-vous. Les essais de transfusion du plasma sanguin de personnes guéries du coronavirus à des patients hospitalisés rencontraient un taux de succès incroyable au point de les autoriser en urgence.

Présent au côté du président, le patron de Food and Drug Administration, Stephen Hahn, avait opiné et avancé le chiffre de 35 % de réussite. Sauf qu’il était allé un peu vite en besogne. Il avait été contraint, le lendemain, à un pénible rectificatif sur son compte Twitter.

« J’aurais dû mieux expliquer que les données montraient une réduction relative du risque et non une réduction absolue », avait-il gémi. Ce qui du coup n’était pas vraiment historique. Le collègue de Stephen Hahn chargé des Centres de détection et de contrôle des maladies, Robert Redfield, a été livré à la même séance cruelle de mise au point quatre jours plus tard en étant obligé de revenir sur une directive qui aurait entraîné dans les faits une diminution des tests pratiqués pour suivre la progression de l’épidémie. Cette directive, survenant après deux mois de campagne opiniâtre de Donald Trump, exaspéré par le nombre toujours élevé de cas, avait immédiatement suscité les interrogations.

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