« Le bonus aux planteurs sera assuré quels que soient les cours » – Jeune Afrique

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Plantations de cacao de Tombokro, en Côte d'Ivoire

Plantations de cacao de Tombokro, en Côte d’Ivoire © Philippe Guionie/Myop pour J.A.

Pour l’Ivoirien Yves Koné, patron du Conseil café-cacao, le contexte mondial difficile ne doit pas remettre en cause l’instauration du différentiel de revenu décent.


Il vient de fêter ses trois ans à la tête du Conseil du café-cacao (CCC), régulateur de la filière de l’or brun en Côte d’Ivoire. Ingénieur agronome, très bon connaisseur du secteur, Yves Brahima Koné est la cheville ouvrière de la mise en œuvre de la stratégie présidentielle pour le cacao ivoirien (2 millions de tonnes par an).

Une stratégie qui met l’accent sur la meilleure rémunération des cultivateurs, la transformation locale et la construction d’une filière durable, en partenariat avec le Ghana. Les deux pays, qui représentent 65 % de la production mondiale de cacao, ont créé en mars 2018 une « Opep du cacao » qui leur a permis, l’année suivante, d’imposer aux acheteurs de fèves le paiement d’un bonus de 400 dollars par tonne (le différentiel de revenu décent) à compter de la campagne 2020-2021, afin d’accroître les revenus des planteurs.

Forts de cette avancée, Accra et Abidjan veulent aller plus loin en augmentant leur capacité de stockage pour contrer les fluctuations du cours du cacao et en créant une norme africaine pour assurer qualité et traçabilité des fèves.



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JeuneAfrique

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