[Société] VIDEO – Covid-19 – Lecornu : “soit nos concitoyens ont envie de prendre part à la bataille contre le virus, soit ils n’y participent pas”

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“La première des choses c’est qu’on teste beaucoup mieux et beaucoup plus qu’avant”, a-t-il dit pour nuancer l’augmentation des cas sur l’île. “Forcément, on a beaucoup plus de résultats. (…) C’est important de le dire”. 

Mais il est aussi revenu sur le relâchement dans le respect des gestes-barrière ou encore de la distanciation. “La deuxième des choses c’est que vous avez des bonnes pratiques qui sont les gestes-barrière qui protègent réellement (…). Malheureusement on constate qu’un certain nombre de nos concitoyens sont dans une forme de relâchement sur le port du masque, sur les gestes-barrière”. 

 

Des soirées et rassemblements sans respect des gestes-barrière 

 

“Tous les clusters que nous pouvons avoir au moment où je vous parle en outre-mer, sont des clusters dans lesquels il y a eu des soirées ou des moments festifs ou des moments familiaux de retrouvailles dans lesquels il n’y a pas eu le tenue et le respect de ces gestes-barrière”, fait remarquer Sébastien Lecornu. Le ministre des outremers a rappelé qu’il entretenait avec le préfet et les maires un “dialogue de terrain”, et n’excluait pas de durcir les mesures, notamment le port du masque dans certains quartiers, dans certaines rues, dans certains endroits. Comme c’est déjà le cas, par arrêté préfectoral, aux abords des établissements scolaires. 

 

“L’Etat ne peut pas tout en la matière” 

 

Outre ce durcissement, il adresse aussi un message à la population. “Si personne n’y met du sien, on n’y arrivera pas, et l’Etat ne peut pas tout en la matière. Je fais appel à ce sens civique de nos concitoyens à leur capacité à tenir ces gestes dans le temps”. 

La question du coût des masques a elle aussi été abordée. Car leur achat n’est pas sans conséquence sur le budget des familles les plus défavorisées, qui sont plus nombreuses à La Réunion qu’en France hexagonale. “L’allocation de rentrée scolaire a augmenté cette année pour acheter du gel hydroalcoolique et des masques” a-t-il répondu, soulignant aussi que le Département et les CCAS avaient aussi contribué à l’effort pour des mécanismes d’accompagnement des familles les plus fragiles.  

 

Appel aux responsabilités individuelles 

 

Interrogé à nouveau au lycée Jean Hinglo, Sébastien Lecornu en a remis une couche sur les responsabilités individuelles de chaque citoyen. 

Il a rappelé les “règles de l’art sanitaire” : “notre capacité à être masqué, à avoir les gestes barrière (…), le gel hydroalcoolique, la capacité à se faire tester, à dire la vérité quand on est cas-contact, à jouer le jeu avec les autorités sanitaires, à avoir du déclaratif notamment sur les règles de septaine…”. 

“L’Etat ne peut pas tout, la mairie ne peut pas tout, le conseil régional ne peut pas tout. Il y a une dimension de responsabilité individuelle dans cette affaire, et j’ose le mot, de citoyenneté. Si chacun respecte les règles, on arrivera à apprendre à vivre avec ce virus”. 

Concernant l’obligation du test à J+7 ou de la septaine à l’arrivée à La Réunion, Sébastien Lecornu a dit qu’il ne s’interdisait pas de durcir les mesures. “La situation est évolutive, on doit s’adapter en permanence à la circulation du virus”, entame-t-il. 

 

“Très clairement, nous ne nous interdisons aucune mesure pour nous adapter à la circulation du virus”

 

Il cite ainsi deux types de clusters : d’un côté, les “clusters issus de repas de famille dans lesquels on n’a pas pris les bonnes précautions et parfois même on a exposé des personnes fragiles au virus, on n’a pas tenu les gestes barrière, on s’est embrassés, on ne s’est pas lavé les mains, on est restés dans un espace clos non-ventilé pendant plusieurs heures”. De l’autre côté, second type de clusters, Sébastien Lecornu pointe du doigt les rassemblements festifs en restaurants ou bars “alors que les discothèques sont fermées”. “On a réinventé des soirées dansantes ou festives dans lesquels il y a eu énormément de promiscuité, avec des gens plus jeunes mais pas que. Ne stigmatisons pas la jeunesse parce que ça serait injuste”. 

Mais il n’oublie pas non plus les voyageurs qui se soustraient aux règles, notamment du dépistage à J+7. “Il faut que ces tests soient respectés”. Quid d’une obligation future, puisque seulement 40% des voyageurs s’y prêtent ? “Très clairement, nous ne nous interdisons aucune mesure pour nous adapter à la circulation du virus”, a-t-il répondu. 

 

Malgré toutes ces mesures, ou encore leur durcissement, Sébastien Lecornu rappelle :

“On peut prendre toutes les mesures de la Terre, soit nos concitoyens ont envie de prendre part à la bataille contre le virus, soit ils n’y participent pas. Si on a du respect pour toutes les personnes qui sont malades, qui ont été malades, ou qui ont pu perdre la vie à l’échelle mondiale sur cette épidémie terrible, il faut qu’on ait l’humilité de considérer en tant qu’être humain que nous sommes peu de chose face à ce virus. (…) Mais à un moment donné, rien ne remplacera la responsabilité individuelle. Je vais mettre les pieds dans le plat, si un de nos concitoyens n’a pas compris qu’il fallait se laver les mains et porter un masque, (…) c’est assez désespérant”. 

Il a terminé par un appel solennel au civisme, sans quoi tous les efforts seront vains. “La vérité, c’est la responsabilité individuelle”. 

 

Vidéo : Florice Houngbo 

 

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