les pieds en or du Jordanien Ahmad Abughaush

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Aug 18, 2016; Rio de Janeiro, Brazil; Ahmad Abughaush (JOR) celebrates his victory over Daehoon Lee (KOR) in a men's taekwondo 68kg match at Carioca Arena 3 during the Rio 2016 Summer Olympic Games. Mandatory Credit: Dan Powers-USA TODAY Sports

Daniel Powers/USA TODAY SPORTS/PRESSE SPORTS / PRESSE SPORTS

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Publié aujourd’hui à 05h56

Lui, ce qu’il voulait, c’était jouer au football. Mais dans l’antre brésilien du ballon rond qu’est Rio de Janeiro, si Ahmad Abughaush s’est illustré avec ses pieds, c’est en frappant autre chose que le cuir d’un ballon. Le 18 août 2016, quand le jeune Jordanien s’affale sur le tapis de l’Arena Carioca, étreint par son coach Faris Al Assaf, c’est pour célébrer, incrédule, son triomphe dans le tournoi de taekwondo. Le premier titre olympique de son pays.

À vingt ans, on est invincible. L’un des trois plus jeunes participants du concours des moins de 68 kg, classé au dixième rang mondial, le natif d’Amman a mis en pièces les pronostics pour s’arroger l’or olympique à Rio. Et tant pis si pour ce faire, il fallut faire face à « un tirage très ardu », euphémisait-il après coup. Soit successivement affronter le double champion du monde en moins de 63 kg, le Sud-Coréen Lee Dae-hoon, et le vainqueur olympique sortant en moins de 58 kg, l’Espagnol Joel Gonzalez. Lors de ses premiers combats, la tornade jordanienne a renversé ces grands favoris sur son passage.

Mais là, en finale, face au favori russe Alexeï Denisenko, qui l’avait évincé des championnats du monde l’année précédente dès les premiers tours, Ahmad Abughaush a pris son temps pour construire son succès de Rio (10-6). Avant de laisser l’émotion le submerger. « Quinze ans de pratique intensive de mon sport subitement récompensés. » Une vie dédiée au taekwondo. Ses premiers mots sont pour ses proches, les suivants pour son peuple. A jamais le pionnier, Ahmad Abughaush reçoit, en direct ou presque, les félicitations téléphoniques du roi Abdallah II. Puis il profite de « cette sensation incroyable d’entendre l’hymne national jordanien retentir devant le monde entier. »

Jeune espoir

A vingt ans, rien n’est impossible, pas même de déclencher une furie de klaxons festifs à chaque coin de rue jordanienne. Pas mal pour celui qui traînait des pieds en se rendant à l’entraînement, gamin. Pour canaliser l’enfant « agité » qu’est Ahmad Abughaush, ses parents l’inscrivent au taekwondo à l’âge de 6 ans, dans un club de la capitale jordanienne. « A l’époque, je ne voulais pas vraiment y aller », s’est souvenu le jeune homme dans un entretien avec Olympic Channel, en 2018. Il préfère de loin les joies du foot à la discipline de l’art martial.

Mais il se prend au jeu et montre très vite des dispositions pour ce sport où son explosivité fait merveille. Sport qui se développe dans le pays où ce petit-fils de réfugiés palestiniens grandit. Depuis sa première participation, en 1980, la Jordanie n’a jamais envoyé plus de dix athlètes disputer les Jeux olympiques – ils étaient huit à Rio.

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