à Berlin, des manifestants s’opposent aux mesures de restriction

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Manifestation pour protester contre les restrictions imposées par le gouvernement en raison du coronavirus, à Berlin, le 1er août.

Les organisateurs avaient claironné qu’ils seraient 500 000. Au final, la police a estimé à environ 17 000 le nombre de personnes qui ont manifesté à Berlin, samedi 1er août, contre les mesures de restriction imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

En Allemagne, des rassemblements de ce genre avaient déjà eu lieu, en avril et en mai, notamment à Stuttgart, épicentre de la contestation. Mais à l’époque, le pays commençait son déconfinement et les protestataires ne faisaient que pousser à l’accélération d’un processus déjà engagé. Aujourd’hui, le contexte est radicalement différent. Depuis le 20 juillet, la courbe des contaminations est à nouveau en forte hausse outre-Rhin. Vendredi 31 juillet, 955 cas y ont été enregistrés en l’espace d’une seule journée. Un tel chiffre n’avait pas été atteint depuis le 9 mai.

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Ces indicateurs n’ont pas découragé ceux qui ont défilé, samedi, à Berlin. Alors que le gouvernement a récemment affirmé que « le danger d’une deuxième vague est réel », les manifestants ont détourné l’expression en scandant à plusieurs reprises : « Nous sommes la deuxième vague » sous-entendu celle de la défense des libertés.

Une politique liberticide

Leurs arguments sont les mêmes qu’au printemps : convaincus que le virus n’est « pas plus dangereux que celui de la grippe », ils continuent de penser que celui-ci n’est qu’un prétexte utilisé par le gouvernement pour mettre en œuvre une politique liberticide. « La RDA est de retour », « La liberté est la première des sécurités », « Oui au devoir de penser librement, non au devoir de porter un masque », pouvait-on lire, samedi, sur plusieurs affiches, dont beaucoup contenaient également des messages « anti-vaccin ».

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Comme lors des précédentes, l’extrême droite était bien représentée lors de cette manifestation. De façon explicite, à travers les symboles de groupuscules néonazis imprimés sur certains T-shirts ou les drapeaux noir-blanc-rouge – ceux du Reich allemand – brandis çà et là. Ou alors de façon plus détournée par les organisateurs eux-mêmes, un collectif de « libres-penseurs » basé à Stuttgart et dont le mot d’ordre, samedi, était : « Fin de la pandémie. Jour de la liberté ». La connotation a été relevée par plusieurs médias qui, en amont de la manifestation, ont rappelé que Jour de la liberté est le titre qu’avait donné la réalisatrice Leni Riefenstahl à son film de propagande sur le congrès du parti nazi organisé à Nuremberg en 1935…

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