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Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’économie américaine, désormais officiellement entrée en récession. L’annonce, jeudi 30 juillet, d’une contraction de 32,9 % du produit intérieur brut (PIB) en rythme annualisé au deuxième trimestre, confirme un ralentissement historique de l’activité économique dû à la crise sanitaire. Le Fonds monétaire international tablait, lui, sur une contraction de 37 %. Entre avril et juin, la diminution a atteint 9,5 % par rapport à la même période en 2019, un record d’une ampleur sans précédent depuis 1947, date des premières statistiques. Elle fait suite à la baisse, déjà forte, de 5 % au premier trimestre.
Les chiffres hebdomadaires du chômage, en hausse pour la deuxième semaine consécutive, ajoutent aux sombres perspectives de l’été, marqué aux Etats-Unis par une résurgence de la pandémie causée par le Covid-19. Jeudi, 1,43 million de personnes supplémentaires s’étaient inscrites au chômage. Ce chiffre, en hausse de 12 000 personnes en huit jours, confirme la tendance de la semaine précédente, qui pour la première fois depuis mai, enregistrait un ralentissement dans la création de nouveaux emplois.
Annonces prématurées
Selon des statistiques officielles, 51,1 % des foyers avaient enregistré une baisse de revenus au 21 juillet, contre 48,3 % un mois plus tôt. Ces données rompent avec les perspectives encourageantes de juin, lorsque la réouverture des commerces et des entreprises, parfois trop rapides, avait permis de recréer un tiers des emplois perdus lors des mesures de confinement.
Les nouvelles statistiques contredisent aussi les annonces prématurées de l’administration Trump, qui souligne depuis le mois de mai les signes d’une reprise de l’économie américaine. Le rebond amorcé a été freiné par une recrudescence des cas de Covid-19 à travers le pays dans les Etats du sud et de l’ouest, dont la puissante Californie. Plusieurs dizaines d’entre eux ont été contraints de réintroduire des restrictions dans les activités commerciales et de loisirs.
« Contrôler le virus est une condition sine qua non pour une véritable reprise » Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine
Au deuxième trimestre, la plupart des secteurs d’activité ont été affectés : les ventes dans l’habillement, les transports, l’hôtellerie, la santé ou la restauration ont chuté. Les entreprises ont aussi été pénalisées par le ralentissement du commerce international : les exportations ont plongé de 64,1 %. Et, en l’absence de progrès notables dans l’endiguement de la maladie, le troisième trimestre pourrait se révéler tout aussi catastrophique.
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