ALERTE : Jacqueline Sauvage est décédée

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Jacqueline Sauvage est décédée le 23 juillet à l’âge de 72 ans, selon une information de La République du Centre , confirmée ensuite par l’AFP. Son histoire avait ému la France lorsqu’elle avait été condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari alors que celui-ci l’avait battu pendant 47 ans.

Selon nos informations, Jacqueline Sauvage est décédée le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied. L’histoire tragique de cette femme de 72 ans a ébranlé les réseaux sociaux et ému la population, après qu’elle a été condamnée à dix ans de réclusion pour avoir tué son mari, qui la frappait depuis 47 ans. En 2016, François Hollande avait accordé une grâce totale à Jacqueline Sauvage. 

On vient seulement de l’apprendre. Jacqueline Sauvage est décédée le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied. Selon nos informations, ses obsèques se sont déroulées, mardi 28 juillet, dans la plus stricte intimité.

Son décès a été confirmée en fin de matinée de ce mercredi 29 juillet, par l’une de ses deux avocates, Me Nathalie Tomasini. ” Je suis choquée et triste. Jacqueline Sauvage a été un symbole pour toutes les femmes“, nous a déclaré le conseil parisien. Respectant le souhait des proches, Me Tomasini n’a pas souhaité révéler les circonstances du décès, se contentant de constater que Jacqueline Sauvage “nous a quittés sans bruit, alors que son affaire a mobilisé toute la France dans un chaos retentissant“.

Condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari, Norbert Marot, avant de bénéficier d’une grâce présidentielle, Jacqueline Sauvage était âgée de 72 ans.

“L’affaire Jacqueline Sauvage”, avait secoué la France entière, après que cette femme, battue par son mari durant 47 ans, a été condamnée, en octobre 2014, à dix ans de réclusion par la cour d’assises du Loiret, pour avoir abattu son mari Norbert Marot de trois coups de fusil de chasse le 10 septembre 2012, à leur domicile de La Selle-sur-le-Bied.

Au lendemain du verdict, les réseaux sociaux s’étaient emballés, estimant cette peine injuste, au regard des violences conjugales dont Jacqueline Sauvage avait été victime de la part de son mari.

Le 3 décembre 2015, la cour d’appel d’assises de Blois avait confirmé cette sanction, en dépit des efforts consentis par ses avocates parisiennes pour tenter de défendre la thèse de “la légitime défense différée”.

Dès lors, Me Janine Bonaggiunta et Nathalie Tomasini n’ont eu de cesse de se battre pour obtenir la libération de leur cliente, devenue le symbole de la maltraitance faite aux femmes.

Une grâce partielle, puis totale

Tout au long de son incarcération, Jacqueline Sauvage a bénéficié du soutien de personnalités politiques, mais aussi du spectacle, telles qu’Eva Darlan, Annie Duperey ou Muriel Robin qui endossera quelques années plus tard le rôle de Jacqueline Sauvage dans un téléfilm retraçant son histoire.

Le 31 janvier 2016, après que les deux conseils, accompagnés des filles de Jacqueline Sauvage, ont rencontré le président de la République, François Hollande, ce dernier a décidé d’accorder sa grâce partielle. Concrètement, cette mesure a permis à Jacqueline Sauvage de solliciter immédiatement une mise en liberté conditionnelle. A deux reprises toutefois, la justice s’y est opposée, estimant que l’intéressée, dont “la dangerosité” avait fait l’objet d’une évaluation en détention, n’était pas prête à recouvrer la liberté.

Finalement, le 28 décembre 2016, François Hollande a accordé sa grâce totale, permettant à Jacqueline Sauvage de retrouver ses trois filles et ses petits enfants. A sa libération, elle était retournée vivre à La Selle-sur-le-Bied.



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