« Sexe et pouvoir » : Anthony Weiner et l’irruption du sexto dans le monde politique

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Fichus hackers. Ils sont capables d’aller piller votre intimité et de faire passer un honnête père de famille pour un exhibitionniste des réseaux sociaux. L’explication, avancée par Anthony Weiner, 46 ans, élu démocrate de l’Etat de New York à la Chambre des représentants, paraît tout ce qu’il y a de plus crédible. Les clichés diffusés sur Twitter en mai 2011 le montrant torse nu et en sous-vêtements, le slip avantageusement bombé ? Une plaisanterie de très mauvais goût liée, dit-il, à son patronyme qui se prononce en anglais de la même façon que les saucisses utilisées dans les hot-dogs, et signifie « pénis » en argot.

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Pourtant, une enquête du site d’information conservateur Breitbart, proche de l’extrême droite, établit clairement que c’est bien Anthony Weiner qui a, accidentellement, diffusé ces photos. L’intéressé confirme finalement cette version et avoue avoir envoyé des images de ce genre à six femmes au cours des trois années précédentes. L’affaire, une première, fait grand bruit. L’étoile montante du camp démocrate a beau invoquer le complot politique, il devra démissionner, non sans s’être livré à un humiliant mea culpa public.

Le pionnier du sexting, un mot-valise associant sex et texting pour définir la diffusion volontaire de photos et messages sexuellement explicites, récidive en 2013 sous l’improbable pseudonyme de Carlos Danger. Problème : la destinataire des images les rend publiques, ruinant les espoirs d’Anthony Weiner de remporter les primaires démocrates à la mairie de New York, alors qu’il était bien placé.

Pulsions égotiques

Pour ne rien arranger, son épouse, Huma Abedin, est une proche collaboratrice d’Hillary Clinton, alors en pleine campagne présidentielle. Jamais deux sans trois : en 2016, le Daily Mail publie le témoignage d’une jeune fille de 15 ans destinataire des photos explicites de Weiner qui, apparemment, savait que sa correspondante était mineure. Il est condamné à vingt et un mois de prison en septembre 2017.

Les hommes politiques n’ont certes pas le monopole du sexting, une pratique popularisée par la génération des millennials, mais ils y succombent plus souvent qu’à leur tour. De leur propre initiative ou après y avoir été incités. « J’ai honte devant la terre entière », réagit le conseiller national des Verts suisses Geri Müller après que la presse a révélé son envoi de selfies le montrant dans le plus simple appareil alors qu’il se trouvait dans son bureau de la mairie de Baden.

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