[Economie] PHOTOS ET VIDEO – Les transporteurs durcissent le mouvement et bloquent l’accès à la Région

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Alors que le groupement attributaire du chantier demande une enveloppe supplémentaire de 150 à 300 millions d’euros pour achever la digue, la Région lui oppose le code de la commande publique. Une ultime réunion doit se tenir la semaine prochaine. Les transporteurs qui ont passé la nuit devant la pyramide inversée continuent de mettre la pression. C’est ainsi que ce matin, ils empêchent le personnel d’accéder à la Région et demandent toujours une rencontre avec son président, Didier Robert.

Les transporteurs ont passé la nuit devant les grilles de la Région et entendent y rester tant qu’ils n’auront pas obtenu des garantis sur la reprise du chantier de la digue de la NRL. Ils souhaitent notamment être reçu par le président, Didier Robert.

 

Les explications de Dominique Fournel hier n’ont pas réussi à faire baisser la pression. L’élu de la Région a notamment expliqué lors d’une conférence de presse que la Région ne pouvait accepté la demande de Vinci et Colas qui veut une rallonge plutôt conséquente de l’ordre de 150 à 300 millions d’euros. Un surcoût jugées “inacceptables” par la Région.

 

Une question qui sera abordée la semaine prochaine lors d’une ultime réunion, celle de la dernière chance, entre la Région, l’État, le ministère des Transports et le groupement des entreprises attributaires de ce tronçon de 2,7 km (Vinci et Colas). Reste à savoir si toutes les parties prenantes arriveront à s’entendre ou si l’on assistera à la résiliation pure et simple du marché. Cette réunion devrait se tenir mercredi et portera essentiellement sur ce fameux protocole discuté le 22 janvier dernier à la préfecture.

 

Mais d’ici là, les transporteurs entendent maintenir la pression sur la Région. C’est ainsi que ce matin, après une nuit passée devant la pyramide inversée, les transporteurs ont empêché le personnel d’accéder à la Région.

 

En direct sur place avec Kilian Kerbrat :

 

Les transporteurs réunis en intersyndicale (FNTR, OTI, FTOI, CTTR, SRTT, CFDT) avaient annoncé passer à l’action lors d’un point presse lundi dernier. Mardi, ils ont tenu parole en se postant au petit matin devant les grilles de la pyramide inversée. Une cinquantaine de camions garés dès 7 heures du matin et rejoints dès 10h30 par un convoi venu du Sud. Le déploiement impressionnant a obligé les forces de l’ordre à quadriller le secteur. Routes bloquées et impossibilité d’accéder à la Région.

 

 

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Des transporteurs qui ont demandé dès le matin à être reçus par le président de la Région, Didier Robert. Une demande qu’ils n’ont pas pu obtenir. La collectivité proposant un rendez-vous avec le vice-président Dominique Fournel. Refus de leur part. S’en est suivie une longue journée sous les fenêtres de la pyramide, dans l’attente d’une réunion qui finalement n’arrivera jamais. La Région, via Dominique Fournel, va prendre la parole au cours d’un point presse dans le milieu de l’après-midi.

 

 

 

“Chaos total”

 

Surcoût de la route, retard, groupement, transporteurs, tous les sujets sont abordés. La question du surcoût de la digue est bien évidemment centrale (lire par ailleurs). Dominique Fournel rappelle le “refus net” du groupement de continuer le chantier, avançant des “conditions économiques” qui ne sont plus réunies. “Nous en sommes là aujourd’hui. Je comprends les transporteurs qui sont directement associés au marché MT5.2. Mais ils sont liés contractuellement avec le groupement et non la Région”, tient à repréciser le vice-président de la Région. “Aujourd’hui nous avions prévu de les rencontrer et nous demandons à ce qu’ils reviennent autour de la table”, demande-t-il. Dominique Fournel en profite également pour souligner que les transporteurs ont déjà bénéficié d’une certaine quantité de travail depuis le début du chantier. “Ils ont transporté 11,6 millions de tonnes de roches pour un montant de 100 millions d’euros. Ce n’est pas rien. Cela représente 455 000 rotations de camions. Ils ne sont pas restés à l’arrêt.”

À la sortie du point presse, les transporteurs ont laissé exploser leur colère. “Nous voulons simplement travailler. Nous allons rester là et nous sommes déterminés”, lance Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. Et ils menacent. Si le marché digue venait à être résilié, l’intersyndicale évoque sans détour un “chaos total” à prévoir dans les prochains jours. “Pas question d’entendre ça. Nous n’acceptons pas cela.” Les réunions du 22 janvier et celle programmée, puis décommandée, du 10 juillet, leur restent en travers de la gorge. “On nous prend pour quoi ? Des clowns. Six mois plus tard, le protocole n’est toujours pas signé.”

Tous veulent des réponses rapides sur la poursuite du chantier. Pas question de bouger de la Région tant qu’ils n’auront pas reçu l’assurance que le marché digue soit lancé. Ils prévoient de rester au moins jusqu’à la semaine prochaine lorsque la réunion entre toutes les parties du dossier NRL se tiendra. Un sit-in qui pourrait être durci dans les prochains jours. Un risque qu’ils assument tous, s’estimant aujourd’hui dans l’incapacité de pouvoir travailler et assurer le remboursement des camions et bennes achetés spécialement pour le chantier de la nouvelle route du littoral.

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clicanoo

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