[Economie] VIDEO – NRL : La Région rejette la faute sur le groupement GTOI-SBTPC, les transporteurs plus déterminés que jamais

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Face à la grogne des transporteurs qui campent depuis ce matin devant la pyramide inversée, la Région a tenu une conférence de presse au cours de laquelle la collectivité a pointé du doigt l’attitude du groupement GTOI-SBTPC. “Leurs prétentions financières sont exorbitantes”, note Dominique Fournel, vice-président du conseil régional,

La Région avait proposé une rencontre aux transporteurs. Ceux-ci ont décliné l’invitation, faute de pouvoir rencontrer son président, Didier Robert. “Il n’est pas disponible aujourd’hui”. Du coup, Dominique Fournel, vice-président du conseil régional, a tenu une conférence de presse pour faire ce point sur ce dossier.

 

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> Une rallonge de 150 à 200 millions d’euros

 

“Aujourd’hui, nous sommes dans une situation de blocage à cause du positionnement du groupement”, note l’élu de la Région. Et d’expliquer que ce marché, signé avec le groupement GTOI-SBTPC,en 2015, aurait du démarrer en 2019 pour un coût de 298 millions d’euros. Mais les différents retards ont fait que le groupement demande aujourd’hui une rallonge “de 150 à 200 millions d’euros pour terminer le chantier, soit un doublement du marché initial. C’est exorbitant. Juridiquement, nous ne pouvons pas aller au delà de 15% du budget initial.Mais le groupement estime que cela n’est pas suffisant”.

 

La Région se déclare prête à mettre 50 millions d’euros supplémentaires. “Je comprends les transporteurs. Le président de Région a toujours voulu les aider. Nous avons toujours été là pour écouter les transporteurs”, déclare Dominique Fournel. Par ailleurs, une rencontre entre la Région, le groupement et le préfet, devrait avoir lieu la semaine prochaine, probablement mercredi. “Nous espérons qu’au terme de cette réunion une entente pourra être trouvée pour finaliser le chantier. Il est hors de question que la région s’engage dans la signature d’un avenant de surcoût de travaux tel qu’aujourd’hui le souhaite le groupement. Les choses sont claires. Ou bien on arrive avec le groupement à trouver une solution, ou bien on y arrive pas.

 

> Une livraison en 2024 dans le meilleur des cas

 

Dominique Fournel, vice-président du conseil régional, a profité de cette conférence de presse pour préciser que le chantier de la NRL n’était pas arrêté. “Il reste encore pas mal de choses à réaliser. Avec une promesse de livraison de la 1ère partie de cette route, de l’entrée de Saint-Denis à la Grande Chaloupe, fin 2021“, précise-t-il. “Il n’est cependant pas question de livrer une demie route”. Dans le meilleur des cas, la NRL sera livrée en 2024, selon Dominique Fournel.

 

L’élu de la Région a également mis en avant ce que la Région avait déjà mis en œuvre pour faire travailler les transporteurs.”Depuis le début de ce chantier, ils ont transporté 11,5 millions de tonnes de matériaux, ce qui représente une masse financière de 100 millions d’euros. Ce qui représente 445.000 rotations de camions. Les transporteurs ne sont donc pas restés à l’arrêt. Il ne fait pas qu’ils l’oublient”.

 

Dominique Fournel, vice-président du conseil régional, a rappelé que la Région souhaitait aller au bout de chantier. “Nous ne sommes en guerre avec personne, ni avec les transporteurs, ni avec la groupement, ni avec l’Etat. La Région est là pour mener à bien ce chantier”.

 

> La conférence de presse de Dominique Fournel, vice-président du conseil régional.

 

 

> Les transporteurs plus déterminés que jamais

 

Les transporteurs ont bien évidemment suivi cette conférence de presse. Et les réponses de la Région ne les ont pas convaincu. “C’est du foutage de gueule. On a des hommes qui ne sont à la hauteur des enjeux. Quand ce n’est pas le groupement, c’est la préfecture. Il faut qu’on arrête. On n’est pas capable de terminer 2,5 kilomètres”, commente Joël Mongin. Pas question de lever le blocus autour de la Région. “Nous sommes en guerre. Nous resterons le temps qu’il faudra“. Ils se disent par ailleurs prêts à durcir le mouvement. Mais ils n’envisagent toujours pas de bloquer les routes.

 

> Leurs réactions après la conférence de presse de la Région :

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