Polytechnics Mauritius étoffe son offre avec des cours niches

0
353

[ad_1]

Le campus de Polytechnics Mauritius à Montagne-Blanche

Polytechnics Mauritius Limited (PML) franchit un nouveau palier dans son élan de dispenser des formations novatrices. À compter de septembre, de nouveaux cours seront lancés pour répondre non seulement à la demande du marché mais aussi pour former les étudiants aux métiers d’avenir. Cette institution à trois campus, notamment à Montagne-Blanche, Pamplemousses et Réduit, vise l’inscription de plus de 2 000 étudiants à la fin de cette année.

L’établissement se dote d’une nouvelle orientation depuis peu. « Nous voulons aller plus en profondeur dans notre expertise. Notre stratégie était déjà élargie mais maintenant nous voulons prendre une nouvelle direction », explique le CEO de PML, Yamal Matabudul. Dans ce contexte, de nouveaux cours dans différents secteurs seront lancés pour la rentrée de septembre de cette année. Ainsi, dans le segment médical, un Diploma en Mental Health et en Midwifery s’ajoutera à la liste des formations pourvues.  Et pour consolider davantage l’offre, un Diploma in Public Health and Oncology est prévu pour 2021. « Nous aurons bientôt un nouvel hôpital pour traiter les cancers à Maurice. Autant nous préparer pour qu’on ait les ressources pour travailler dans cet hôpital », fait-il ressortir. Qui plus est, un Professional Diploma in Addiction Studies sera aussi lancé avec l’assistance de l’université McMaster de Canada. « Cette université est spécialisée dans ce domaine. L’addiction est devenue un problème à Maurice », ajoute le CEO. Selon lui, les discussions avec l’université canadienne ont fait comprendre que ce cours attirera de nombreux professionnels, dont des médecins, des infirmiers et également des étudiants. Ainsi, Yamal Matabudul souligne que ce cours aura une approche multisectorielle. « C’est ce que fera cette approche multisectorielle pour lutter contre les addictions. Chacun aura à partager ses expériences », dit-il. Le segment de la santé continuera à étoffer ses offres. « Nous travaillons sur un Post Graduate Certificate sur la prévention du diabète », dit-il. Cette maladie, qui affecte de nombreux Mauriciens, sera mieux comprise et traitée par des étudiants qui s’y inscriront, anticipe le CEO.

De nouveaux cours seront aussi enclenchés pour le secteur de l’hospitalité et du tourisme. Et dans la démarche d’aller plus en profondeur, Polytechnics Mauritius Limited entend aborder la cuisine internationale. Au-delà de l’expertise dans les différents types de cuisine, Yamal Matabudul avance que les cours s’orienteront aussi vers le segment du Leisure Management et viseront des guides touristiques, le marketing, les Destination Management Compagnies, les Meetings, Incentives, Conferences and Events (MICE).
Une autre formation sera entièrement dédiée au Leisure Management. Pour le CEO, au lieu de s’adonner à des cours spécifiques, le Leisure Management sera le tronc commun. Et grâce à celui-ci, l’étudiant pourra accroître ses connaissances et expertise. « Si une personne entreprend un diplôme en tourisme international, elle peut continuer avec HTMI Singapour, Suisse ou même l’UoM. Je commence mes études à Maurice et je pars en Europe ou en Asie. Si l’argent est un handicap, je peux poursuivre mes études à Maurice », souligne-t-il.

De plus, l’accréditation pour une formation en golf est obtenue. Si les gens ont de l’expérience dans ce segment, il émet des doutes quant à leur qualification. « Ce cours permet d’avoir une reconnaissance universitaire », assure-t-il.
Par ailleurs, l’Internet of Things, un système de Credit Transfer, fait également l’objet d’une formation. « Après les études en IoT, c’est une ouverture vers le monde ou Maurice », dit-il. Et d’ajouter que ce n’est pas à l’institution de décider ce que fera l’étudiant après ses cours. « Nous devons lui fournir des options. Un étudiant peut aussi travailler à son propre compte. Un entrepreneur peut prendre naissance à travers les cours », soutient le CEO. Ces différents cours, mentionne-t-il, sont ciblés et ont été élaborés après mûre réflexion.

S’agissant de l’ingénierie, des cours de courte durée seront proposés sur des segments spécifiques du secteur ferroviaire. Les professionnels du domaine sont ciblés en priorité. Yamal Matabudul avance : « Nous finalisons toujours les ins and outs avec Metro Express. » Il s’agit là de upskill et de reskill.

PML a aussi lancé son cours en Industrial Logistics. Deux protocoles d’accord seront signés avec des entreprises locales en ce sens.

Dans tous les programmes, des modules, tels le Business English ou les langues étrangères, ont été ajoutés. Un module sur les issues de l’économie mauricienne a aussi été incorporé. Les raisons selon lui, sont que ces cours permettront à l’étudiant de mieux déterminer la marche à suivre lorsqu’il se trouve sur le marché. Ce module permet de comprendre quelles sont les filières d’avenir. S’agissant de l’emploi après les études, il avance que le nombre d’étudiants dans les différents cours est bien calculé pour que l’étudiant trouve facilement un emploi. « On ne peut inonder le marché », fait-il ressortir ; « Nous ne sommes pas en concurrence avec les universités. On forme des high skilled technicians, entre autres ».

Pour que les cours de PML soient aussi accessibles aux Rodriguais, un campus verra le jour sur l’île en janvier de l’année prochaine. « Ce sera un mini campus, qui sera connecté à nos trois autres à Maurice », indique notre interlocuteur.

Il est également question de l’ouverture d’un International Students Office. Le CEO Matabudul souligne que l’infrastructure devra être réalisée avant de démarrer avec le recrutement de plus d’étrangers. En vue d’améliorer l’expérience des étudiants sur le campus de Réduit, une cafétéria se met en place en ce moment. Un projet de terrain de football et de volleyball est aussi à l’agenda. Si Polytechnics Mauritius Limited avait commencé avec une centaine d’étudiants lors de son ouverture, elle vise environ 2 000 étudiants vers la fin de cette année.



[ad_2]

Source link

Le Mauricien

Have something to say? Leave a comment: