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L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) d’Albert Toikeusse Mabri est en crise. Alors que ce dernier laisse planer le doute sur ses intentions à l’approche de la présidentielle d’octobre, certains cadres du parti ont déjà apporté leur soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly.
Depuis Zouan-Hounien, son fief de l’Ouest montagneux, Albert Toikeusse Mabri suit de près, ce samedi 5 juillet 2020, le conclave qui se tient à plusieurs centaines de kilomètres de là, à Yamoussoukro. Emmenés par Laurent Tchagba, son ex-bras droit par ailleurs ministre de l’Hydraulique, près de 150 cadres et responsables de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) y sont réunis. À l’issue de la journée, le président de l’UDPCI n’a pas été destitué, comme cela a un temps été envisagé, mais les participants ont affiché un clair soutien au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et à son candidat à la prochaine élection présidentielle, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Alors quand on lui demande ce qu’il en pense, Toikeusse Mabri n’a qu’une réponse, énigmatique : « Dieu est au contrôle. »
De fait, depuis le 12 mars dernier, l’UDPCI est dans une position délicate. Ce jour-là, alors que le RHDP (auquel appartient l’UDPCI) faisait de Gon Coulibaly son candidat, Toikeusse Mabri avait clairement manifesté son désaccord. Un mois plus tard, il était limogé de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique – portefeuille qui lui avait été confié en juillet 2018.
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