« Berberism », l’écrin de la Franco-Algérienne Hayet – Jeune Afrique

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Pour fabriquer ses bijoux et accessoires colorés et futuristes, la styliste franco-algérienne joue la carte de l’hybride et s’inspire des artisanats du monde entier.


Pour Hayet, la confection des bijoux est avant tout une passion. C’est aussi la matérialisation d’un état d’esprit où dialoguent artisanats d’Afrique et d’ailleurs. Le tout agrémenté de spiritualité. Née à Paris, la créatrice, arrivée en Algérie à l’âge de 14 ans avec ses parents, entend établir un pont entre les cultures africaines, dont la sienne : la culture berbère – ou, plus exactement, amazigh, souligne-t-elle, avant d’ajouter que sa famille, kabyle, est originaire de Tizi Ouzou. De plus, ses bijoux, accessoires, vêtements ou objets de décoration, ultra-stylisés et colorés, revêtent des aspects urbains et futuristes.

C’est en 2015 que naît sa griffe, Berberism, alors que depuis 2007 la jeune femme proposait déjà de nombreuses créations sous son nom. « Le terme « Berberism » est un hommage à ma culture », indique celle qui dit tenir de sa mère, artisane dans l’âme, ainsi que de son oncle bijoutier. « Ma mère a toujours été très habile de ses mains. Couture, broderie, crochet, sellerie… Elle faisait tout par elle-même.

Quand j’étais ado, elle me confectionnait de longs gilets ou des jupes réalisées avec le pagne que me donnaient mes amis. J’ai toujours aimé son originalité. Quant à mon oncle, il a été président de la Fédération nationale des bijoutiers, en Algérie, mais aussi corailleur. Il faisait des bijoux en or et polissait des perles. Petite, j’allais dans son atelier, et, comme il faisait travailler mes cousines, j’avais souvent l’occasion de faire des colliers de perles ou de la broderie. »

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