l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko hospitalisé, sa défense exige sa libération

0
82

[ad_1]

L’opposant congolais Jean-Marie Michel Mokoko lors de son procès à Brazzaville, le 11 mai 2018.

L’opposant congolais Jean-Marie Michel Mokoko, 73 ans, condamné en 2018 à vingt ans de prison, a été hospitalisé à Brazzaville jeudi 2 juillet, ont annoncé ses avocats, qui demandent avec Amnesty International sa libération, s’inquiétant pour sa santé. « Le général Mokoko a été conduit à l’hôpital militaire de Brazzaville. Il est très fatigué. Il n’a pas d’appétit et ne mange pas. Des prélèvements sanguins ont été faits et nous attendons les résultats », a dit son avocat Yvon Eric Ibouanga au correspondant de l’AFP au Congo-Brazzaville.

Lire aussi Au Congo-Brazzaville, le général Mokoko veut saisir la justice internationale

Candidat à l’élection présidentielle en mars 2016, M. Mokoko a été condamné deux ans plus tard pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Il était également poursuivi pour détention d’armes et trouble à l’ordre public. Il avait contesté la réélection du président Denis Sassou-Nguesso, dont il fut le chef d’état-major avant de passer à l’opposition.

« Son état de santé s’est gravement détérioré. Nous exigeons sa libération immédiate », a déclaré son avocat français Norbert Tricaud. Le collectif d’opposants Sassoufit affirme que le général a perdu connaissance. « Les autorités congolaises doivent, de toute urgence, libérer le général Jean-Marie Michel Mokoko, dont la santé est en danger, alors que des cas de contamination au Covid-19 ont été rapportés à la maison d’arrêt de Brazzaville, où il est arbitrairement détenu depuis quatre ans », a déclaré dans un communiqué Amnesty International.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Congo-Brazzaville : le général Mokoko sous les verrous

En septembre, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré que Paris attendait « des actes » du président congolais concernant cet opposant formé à l’école militaire de Saint-Cyr, en France. M. Sassou-Nguesso a cependant estimé, début mai, qu’il n’y avait « pas de raison » de libérer deux opposants politiques, dont M. Mokoko, dans le cadre du désengorgement des prisons face au coronavirus.

Le Monde avec AFP

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: