Merkel et von der Leyen affichent leur connivence

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Angela Merkel, à Berlin, et Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le 2 juillet, lors d’une conférence de presse commune.

Pendant plus d’une demi-heure, elles se sont donné du « chère Ursula » et du « chère Angela », multipliant sourires complices et œillades de connivence par écrans interposés. Bien que l’une fût à Bruxelles et l’autre à Berlin, Ursula von der Leyen et Angela Merkel auraient difficilement pu faire davantage pour afficher leur proximité lors d’une conférence de presse commune organisée, jeudi 2 juillet, pour marquer le début de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE).

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La présidente de la Commission européenne et la chancelière allemande ont le même objectif : faire adopter au plus vite le plan de relance de 750 milliards d’euros que la Commission a présenté, le 27 mai, en s’inspirant de celui proposé, une semaine plus tôt, par la France et l’Allemagne. « Ce serait bien d’arriver à un accord en juillet », a déclaré Mme Merkel, sans exclure cependant que celui-ci sera scellé dès le sommet qui réunira les Vingt-Sept à Bruxelles, les 17 et 18 juillet. « Il faut que nous parvenions à un accord au cours de l’été. Je ne peux absolument pas imaginer une autre option », a-t-elle ajouté.

« Chaque journée perdue signifie davantage de pertes d’emplois et de faillites d’entreprises (…). C’est pourquoi chaque jour compte », a de son côté affirmé Mme von der Leyen, invitant « chaque pays membre à regarder au-delà de ses intérêts particuliers pour se concentrer sur ceux de l’Union européenne dans son ensemble ». Une façon de sermonner, sans les désigner nommément, les quatre Etats dits « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark), qui regimbent à l’idée d’émettre une dette commune européenne pour subventionner les pays du Sud, les plus touchés par la crise liée au Covid-19.

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Destins plus liés que jamais

La complicité affichée par les deux dirigeantes, jeudi, n’avait rien de factice. Mmes Merkel et von der Leyen se connaissent parfaitement, la seconde ayant été la ministre de la première pendant quatorze ans, à la famille, au travail puis à la défense, avant de quitter Berlin pour Bruxelles, en juillet 2019. « Nous nous faisons entièrement confiance. Et ce qui est bien, lorsqu’on se connaît très bien, c’est que l’on peut se parler de manière franche et de façon très efficace, parce que nous savons que nous pouvons aborder tous les détails en profondeur, et que nous pouvons ainsi obtenir de nombreux résultats », s’est félicitée Mme von der Leyen.

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