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Le chef du gouvernement tunisien voulait marquer les esprits. Il y est parvenu puisque c’est à lui qu’aujourd’hui l’opinion demande des comptes dans une affaire de conflit d’intérêts, déjà baptisée « Fakhfakh Gate ».
La pandémie, survenue au démarrage de son mandat, l’avait exonéré de présenter le programme du gouvernement dit de « la clarté et de l’édification de la confiance », mais permis néanmoins de donner des indicateurs sur sa gouvernance. En martelant lors de ses interventions que « personne n’a de plumes sur la tête », pour signifier que le temps des passe-droits et des privilèges était révolu, le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, pensait marquer les esprits. Il y est parvenu puisque c’est à lui qu’aujourd’hui l’opinion demande des comptes dans une affaire de conflit d’intérêts, déjà baptisée « Fakhfakh Gate ».
Avis de gros temps
Le locataire de la Kasbah avait vu venir l’avis de gros temps et tenté d’anticiper. Le 14 juin 2020, dans une interview télévisée portant sur la situation post-Covid-19, il avait reconnu détenir 20 % de parts de la société Vivan, qui opère, avec l’État, dans le domaine des déchets. Dix jours plus tard, entendu en plénière à l’Assemblée sur son agenda, il choisit d’attaquer pour se défendre en arguant qu’il avait préféré, en quittant ses fonctions de ministre des Finances, en 2013, investir dans un projet plutôt que d’acquérir un bien. Il en avait absolument le droit. Mais le bât blesse quand il adopte un ton arrogant et nie le conflit d’intérêts.
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