Plus de 1 million de personnes déplacées par les violences dans l’est de la RDC en six mois

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Plus de 1 million de personnes ont été déplacées par les violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) au cours des six derniers mois, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Dans un communiqué publié mardi 30 juin, le HCR se dit « alarmé » par le nombre croissant de violentes attaques menées par des groupes armés contre des civils déplacés dans l’est de la RDC.

L’agence des Nations unies pour les réfugiés plaide pour un renforcement de la présence policière et des forces armées, avec l’appui de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) « pour améliorer la sécurité et traduire les responsables en justice ».

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Au cours des huit dernières semaines, le HCR et ses partenaires ont enregistré de multiples attaques perpétrées par des groupes armés dans des sites et des villages hébergeant des déplacés. Ces attaques se sont produites principalement dans le territoire de Djugu dans la province de l’Ituri, dans les territoires de Fizi et de Mwenga dans la province du Sud-Kivu, et dans les territoires de Masisi et de Rutshuru dans la province du Nord- Kivu.

Tueries, violences sexuelles, pillages

Selon le HCR, durant les six derniers mois, les violences ont déplacé plus de 1 million de personnes dans ces régions. « En raison de son soutien présumé envers les militaires, la population déplacée subit des attaques de représailles de la part de groupes armés », explique le communiqué.

Le HCR reçoit des témoignages sur la façon dont les groupes armés sèment la terreur. Les récits font état de tueries, de mutilations, de violences sexuelles et de pillages. Ainsi, lors d’une attaque menée les 17 et 18 juin dans le territoire de Djugu, deux enfants, deux hommes et une femme ont été brutalement assassinés et décapités à la machette. Plus de 150 maisons ont été incendiées par des groupes armés dans deux villages qui hébergeaient des déplacés.

Ces nouveaux déplacements viennent encore alourdir les pressions pesant sur les zones d’accueil de déplacés internes, qui sont à court de services essentiels, selon le HCR, qui n’a reçu que 21 % des 168 millions de dollars nécessaires pour son opération en RDC.

Les femmes et les jeunes filles sont parmi les plus menacées, avec un accroissement du nombre d’abus et de violences sexuelles et sexistes à leur encontre durant les derniers mois. Au cours du mois dernier, plus de 390 cas de violences sexuelles ont été enregistrés dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. La plupart de ces abus sont attribués aux groupes armés, mais nombre d’entre eux semblent également avoir été perpétrés par des membres des forces de sécurité congolaises.

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Le Monde avec AFP

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