la Maison Blanche minore l’affaire des primes russes

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Des soldats américains dans la province de Wardak, au centre de l’Afghanistan, le 6 juin 2019.

La Russie a-t-elle incité des insurgés afghans, en échange de primes, à tuer des soldats américains ainsi que leurs alliés déployés en Afghanistan ? Donald Trump a-t-il été informé de cette hypothèse au cours de ses briefings quasi quotidiens ayant trait aux questions de sécurité ? Les questions vont bon train depuis que le New York Times a avancé cette accusation, vendredi 26 juin, se fondant sur des sources anonymes du renseignement américain.

Le quotidien a été relayé depuis par le Washington Post et le Wall Street Journal. Ces journaux assurent, en s’appuyant sur les mêmes sources, que le président des Etats-Unis en a été informé par son conseil à la sécurité nationale, au cours du mois de mars, sans qu’aucune riposte ne soit décidée.

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Donald Trump a nié sur son compte Twitter, dimanche 28 juin, avoir été informé d’une telle opération prêtée à Moscou, une thèse qui n’avait pas été jugée « crédible », selon lui. Lundi, sa porte-parole, Kayleigh McEnany, s’est montrée plus précise au cours d’un point de presse. Elle a également émis des doutes sur la réalité de ce marchandage, démentie par la Russie comme par des insurgés afghans, assurant qu’« il n’existe pas de consensus sur ces affirmations au sein de la communauté du renseignement ». Cette incertitude aurait incité, selon elle, les responsables américains à ne pas en informer Donald Trump.

Un raid début 2019

Les accusations du New York Times ont suscité des réactions divergentes de la part des élus républicains et démocrates. Ces derniers s’alarment d’une éventuelle nouvelle preuve de faiblesse du président des Etats-Unis vis-à-vis de la Russie. L’affaire pourrait en effet avoir coïncidé avec les efforts déployés par Donald Trump pour ouvrir à Moscou le sommet du G7 initialement prévu en juin, mais repoussé sine die du fait de la pandémie de Covid-19. Lors du sommet d’Helsinki, en juillet 2018, le président des Etats-Unis avait spectaculairement donné crédit aux dénégations de son homologue Vladimir Poutine à propos de l’ingérence prêtée à son pays par le renseignement américain lors de la présidentielle de 2016.

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Les élus républicains du Congrès, pour leur part, se concentrent pour l’instant sur la réalité de la menace concernant les soldats américains en Afghanistan, même si un élu du Texas, Mac Thornberry, estime que « tout ce qui, avec un soupçon de crédibilité, mettrait en danger nos soldats, et encore plus avec une prime sur leur vie, aurait dû être immédiatement rapporté au commandant en chef ». Dès samedi, le président républicain de la commission sénatoriale des forces armées, Lindsey Graham (Caroline du Sud), un proche de Donald Trump, a jugé « impératif que le Congrès soit informé ».

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