Kinshasa annonce la fin de l’épidémie dans l’est du pays

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Un patient suspecté d’avoir contracté le virus Ebola, à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, en mars 2019.

Le ministre congolais de la santé Eteni Longondo a officiellement proclamé ce jeudi la fin de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la deuxième la plus grave depuis la découverte du virus en 1976.

Déclarée le 1er août 2018, cette dixième épidémie de fièvre hémorragique sur le sol congolais a tué 2 277 personnes, a déclaré le ministre de la santé, qui a parlé de l’épidémie « la plus longue, la plus complexe et la plus meurtrière » dans l’histoire du pays. Seule l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2013-2016 avait fait plus de victimes (plus de 11 000 morts).

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« Cette dixième épidémie était très particulière », « dans un contexte très complexe », a souligné le ministre. Il a notamment évoqué « un activisme des groupes armés causant une insécurité chronique ». Dans un communiqué, les Nations unies ont avancé le chiffre de « onze morts parmi le personnel médical et les patients ». Un médecin de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait été abattu à la fin d’une réunion en avril 2019 à Butembo, l’un des épicentres de l’épidémie.

L’OMS avait fait en juillet 2019 de cette épidémie une urgence sanitaire de portée internationale, par peur de sa propagation aux pays voisins (Rwanda et Ouganda, où quelques cas ont été enregistrés). La vaccination a été massivement utilisée sur plus de 320 000 personnes lors de cette épidémie, qui a principalement touché la province du Nord-Kivu.

Une autre épidémie a été récemment déclarée à 1 000 kilomètres dans l’ouest du pays, à Mbandaka, sans lien avec celle qui s’achève. Au total, 24 cas (21 confirmés et 3 probables) ont été enregistrés, avec 13 décès associés, d’après l’OMS.

Le Monde avec AFP

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