Appel de 500 personnalités pour « défendre la démocratie » pendant le coronavirus

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Manifestation contre le président philippin, Rodrigo Duterte, le 12 juin, à Manille.

Plus de 500 personnalités et organisations du monde entier mettent en garde contre la « menace » incarnée par « certains gouvernements » durant la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus et visant à compromettre la démocratie, dans une lettre ouverte publiée jeudi 25 juin.

La Prix Nobel de littérature 2015, Svetlana Alexievitch, l’acteur américain Richard Gere, le Nobel de la paix 1983 et ex-président polonais Lech Walesa, ou encore l’ancienne chef de la diplomatie américaine Madeleine Albright figurent parmi les signataires de cette lettre, rédigée à l’initiative de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA) à Stockholm.

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Sans citer nommément de pays, ils dénoncent « les régimes autoritaires [qui] profitent de cette crise (…) pour faire taire les critiques et resserrer leur emprise politique ». « La démocratie est en danger (…). La liberté, la santé et la dignité des personnes sont en jeu partout dans le monde », affirment-ils.

Philippines, Salvador, Hongrie

« Tout comme la pandémie a déjà des conséquences économiques et sociales importantes, il est très probable qu’elle ait déjà des conséquences politiques très profondes », estime le secrétaire général de l’IDEA, Kevin Casas-Zamora.

Le responsable vise notamment les Philippines et les pouvoirs d’urgence du président Rodrigo Duterte, le Salvador et son recours à des centres de détention, et la Hongrie, où les pouvoirs d’urgence invoqués par le gouvernement n’avaient jusqu’à la mi-juin pas de date d’expiration.

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Pour M. Casas-Zamora, si les pouvoirs d’urgence sont une « partie légitime de l’arsenal » des gouvernements démocratiques pour faire face à des circonstances exceptionnelles, leur exercice doit rester « proportionnel à l’urgence ».

Quant à l’instauration de mesures strictes, comme le confinement et la privation de certaines libertés, il estime qu’il est encore difficile d’évaluer exactement quelle stratégie aurait été la plus efficace. « Il y a plus de chances de trouver le juste équilibre si vous êtes capable d’expérimenter, de corriger et d’ajuster vos politiques publiques. »

Le Monde avec AFP

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