Une enquête indépendante requise après la mort d’un jeune latino impliquant la police, à Los Angeles

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Un mémorial en l’honneur d’Andres Guardado, à Gardena (Californie), mardi 23 juin.

Le nom d’Andres Guardado devrait retentir lors des manifestations qui se succèdent aux Etats-Unis pour dénoncer les brutalités policières. Les autorités du comté de Los Angeles (Californie) ont demandé mardi 23 juin l’ouverture d’« une enquête poussée et indépendante » sur la mort de ce jeune vigile d’origine latino-américaine, abattu par des hommes du shérif dans des circonstances troubles.

Andres Guardado, 18 ans, a reçu six ou sept balles dans le corps jeudi dernier dans la ville de Gardena. Les policiers affirment que la victime a été abattue devant un garage automobile après avoir « sorti une arme de poing », tandis que les membres de sa famille assurent qu’il a été pris pour cible de dos, alors qu’il s’enfuyait.

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Aucune vidéo du drame

Lundi, devant la polémique qui enflait autour de la mort du jeune homme, le shérif de Los Angeles avait lui-même demandé au procureur de Californie de superviser les investigations, disant souhaiter agir en « toute transparence ».

Selon les services du shérif, les policiers étaient en patrouille lorsqu’ils ont approché Andres Guardado, qui était vêtu en civil et était porteur d’une arme. Il s’agit d’une arme de chasse illégale et non enregistrée, ont-ils souligné.

Aucune vidéo du drame n’est disponible à ce stade, les hommes du shérif n’étant pas équipés de caméras, et les résultats de l’autopsie du jeune homme n’ont pas été rendus publics par la police, alimentant les soupçons de la famille.

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Des centaines de personnes ont manifesté après la mort de Guardado et un rassemblement a été dispersé dimanche à l’aide de gaz poivre et de balles en caoutchouc par les hommes du shérif.

Le Monde avec AFP

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