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Ces dernières semaines, plusieurs rassemblements et manifestations anti-racisme ont eu lieu aux quatre coins de la planète. Une mobilisation qui fait suite au meurtre de George Floyd, un afro-américain de 46 ans tué par un policier blanc le 25 mai dernier à Minneapolis. Dans le sillage de cette mobilisation, la questions des statues à l’effigie de figures de l’esclavage et/ou du colonialisme revient sur le devant de la scène. Ce samedi matin, des militants anti-racisme et anti-colonialisme se sont rendus à Saint-Pierre pour une action symbolique. Le panneau de la rue François de Mahy a été tagué et la statue à son effigie vandalisée.
Ils étaient une cinquantaine rassemblés ce matin au pied de la statue de François de Mahy. L’homme politique réunionnais qui fut ministre des Colonies de 1882 à 1888 est au centre de la controverse accusé notamment d’avoir mené une politique de colonisation à Madagascar. Un projet qu’il a soutenu activement en incitant les « petits colons » réunionnais à s’expatrier dans la grande île.
Dans la foulée des mouvements enclenchés à travers le monde où des militants déboulonnent ou vandalisent des statues, ce samedi, c’est à l’appel de Black dragons (un organisation afro-parisienne anti-fasciste), la LDNA (ligue de défense noire africaine, une organisation française qui se définit comme « anti-négrophobie ») et les Amazones (un autre mouvement de défense de la communauté noire) que les militants ont tagué le panneau de la rue François de Mahy à Saint-Pierre et mis de la peinture rouge sur le visage et les mains de la statue à son effigie. Des membres du QG Zazalé étaient également sur place en soutien de cette action. Regardez:
Finalement, les traces de cette action symboliques ne seront pas restées longtemps, des agents communaux ont été dépêchés sur place pour enlever la peinture de la statue.
Photo Sébastien Saminadin
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