[Editorial] Retrouvez l’édito de Jacques Tillier dans le JIR de demain

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Comme chaque samedi, Jacques Tillier nous offre un édito dans le Journal de l’île. Cette semaine, il est intitulé “Dans le cochon, tout est bon”. En attendant l’édition de demain, en voici un avant-goût :

Je ne les lâcherai pas tant qu’ils ne bougeront pas, tant qu’ils n’en diront mot, tant qu’une enquête judiciaire ne sera pas diligentée au plus haut niveau, tant que tous les responsables ne seront pas entendus pour être éventuellement traduits devant les tribunaux, tant qu’une enquête parlementaire ne sera constituée, tant que Paris, l’Élysée, la ministre des Outre-mer, celui de la Santé ne prendront pas des sanctions envers les pitres de l’ARS, coupables et responsables sanitaires de ce scandale humanitaire qui consiste à avoir pendant des dizaines d’années abandonné sciemment dans des mouroirs crasseux, pourris, inadaptés, des centaines de personnes âgées pour la plupart, handicapées rejetées de la société enfermées, maltraitées, mal nourries…

 

Pour information, il existe encore des dizaines de pensions clandestines disséminées dans le département, l’Est tout particulièrement, sans compter celles et ceux de ces pauvres gens qui croupissent seuls, abandonnés de tous ou parqués dans des familles qui les accueillent. Les uns et les autres n’étant bien évidemment jamais ou que très rarement contrôlés ce qui permet aux accueillants, par exemple, de pomper allégrement leurs allocations vieillesse ou adultes handicapés.

 

Il semble aujourd’hui comme un fait acquis que le parquet devrait sous peu ouvrir une information sur au moins l’un des Thénardiers, propriétaire de l’une des principales pensions clandestines mais connues de tous, celle de Madame Naze, qui hébergeait à Saint-Denis dans les hauts de Saint-François dans des conditions innommables, une bonne cinquantaine de pensionnaires…

 

Il serait injuste je le répète, voire scandaleux que cette enquête en recherche de responsabilités pour mise en danger d’autrui, maltraitance… sur personnes fragiles et vulnérables, ne vise pas le haut du panier de la société, celles et ceux qui continuent à faire les beaux, de jaspiner sous notre nez, à se pousser du coude dans les dîners en ville à vendre leur soupe en ce moment dans les meetings électoraux…

 

Vous les avez de nouveau à sécher sur la corde à linge, décalqués par Leroy, têtes en bas pour certains, comme Mussolini. Je vous cite une fois encore celles et ceux qui savaient, qui avaient établi la liste des vieux, des personnes handicapées qui, faute de centres, d’EHPAD pour pauvres, où les accueillir dignement. 

 

La suite, à retrouver demain, dans le Journal de l’île. 

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