La Chine libère dix soldats indiens capturés après l’accrochage meurtrier dans l’Himalaya

0
84

[ad_1]

Manifestation antichinoise à New Delhi, en Inde, le 19 juin 2020.

Dix soldats indiens faits prisonniers lors d’un accrochage meurtrier dans l’Himalaya entre les armées chinoise et indienne, à la frontière des deux pays, ont été libérés jeudi soir, ont annoncé des sources sécuritaires indiennes, vendredi 19 juin.

« Aucun militaire indien ne manque à l’appel », a déclaré l’armée indienne dans un communiqué. Le gouvernement n’a, pour sa part, fait aucun commentaire.

Ces libérations interviennent après des discussions entre les deux parties destinées à apaiser les tensions, vives après la confrontation survenue dans la nuit de lundi à mardi.

Des militaires des deux armées se sont affrontés dans un corps-à-corps d’une extrême violence, à mains nues et à coups de pierres et de bâtons cloutés, dans une vallée du Ladakh (nord de l’Inde), à la frontière contestée entre les deux pays.

Lire notre récit : comment l’Inde et la Chine se sont affrontées dans l’Himalaya, à 4 200 mètres d’altitude

Vingt soldats indiens tués

L’Inde a fait état de victimes « des deux côtés », dont vingt soldats tués dans ses rangs. La Chine a refusé de confirmer des pertes, mais des médias indiens ont affirmé qu’au moins quarante soldats chinois avaient été tués ou grièvement blessés. Dix-huit soldats sont actuellement soignés pour des blessures graves à la suite de l’affrontement, a annoncé l’armée indienne.

Des milliers de personnes ont assisté jeudi aux funérailles de certains des vingt soldats indiens tués. Des appels à boycotter les produits chinois ont été lancés et des drapeaux chinois ainsi que des portraits du président Xi Jinping ont été brûlés dans certaines villes.

Le gouvernement indien avait dénoncé mercredi une « action planifiée et préméditée » de la Chine susceptible d’avoir de « graves répercussions » sur les relations entre ces deux pays, les plus peuplés du monde.

« La partie indienne ne doit pas se méprendre (…) et sous-estimer la ferme volonté de la Chine de défendre sa souveraineté territoriale », a déclaré de son côté le ministère des affaires étrangères chinois.

L’accrochage de lundi est le premier heurt meurtrier depuis quarante-cinq ans entre les puissances nucléaires voisines. Les deux pays se sont rejeté publiquement la responsabilité des heurts et disent vouloir une résolution pacifique de la crise. Des généraux indiens et chinois doivent se rencontrer pour désamorcer cette crise.

Le Monde avec AFP

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: