Les géants du Net chinois, qui risquent l’exclusion des Bourses américaines, se pressent à Hongkong

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Cérémonie d’entrée en cotation de la société JD.com à la Bourse de Hongkong, le 18 juin 2020 à Pékin, au siège de l’entreprise.

Opération réussie pour JD.com : le numéro deux chinois du commerce en ligne a levé 30 milliards de dollars de Hongkong (3,44 milliards d’euros) à la Bourse de Hongkong, jeudi matin. A la mi-séance, l’action de JD se portait bien, avec 4,5 % de hausse après un pic à 6 % à l’ouverture. Cette seconde introduction après le Nasdaq (New York), en 2014, vise à diversifier les sources de financement pour le groupe, alors que l’avenir des entreprises chinoises sur les Bourses américaines est suspendu à l’adoption d’une loi qui pourrait les en exclure.

« Promesses de développement »

Une semaine plus tôt, le numéro deux mondial des jeux vidéo, le chinois NetEase, également présent au Nasdaq, avait lui aussi effectué une deuxième entrée en Bourse à Hongkong, levant 2,4 milliards d’euros. En novembre l’année dernière, c’est Alibaba, le numéro un chinois du commerce en ligne, qui règne sur l’Internet chinois, qui avait effectué la même démarche.

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Pour ces entreprises, ces deuxièmes cotations sont aussi l’occasion de récolter des fonds alors que le marché chinois continue d’être extrêmement compétitif, en se rapprochant d’investisseurs qui connaissent mieux le marché chinois et les perspectives de développement de ces géants de la tech, dont ils peuvent utiliser les services au quotidien. « Nous sommes venus à Hongkong non seulement pour partager nos promesses de développement avec plus de clients, mais parce que nous faisons une confiance absolue dans la Chine et l’avenir de l’économie chinoise », a déclaré Xu Lei, le PDG de la distribution au sein du groupe JD.com, lors de la cérémonie d’introduction.

La date du 18 juin avait été choisie en souvenir de la fondation de l’entreprise, en 1998, par Liu Qiangdong. A l’époque, JD, pour Jingdong, en référence au nom du fondateur et de sa compagne, est un magasin physique qui vend de l’électronique dans le quartier de Zhongguancun, au nord-ouest de Pékin. JD s’initie au commerce en ligne pendant l’épidémie de SRAS en 2003, avant de s’y consacrer exclusivement l’année suivante.

En 2020, l’épidémie de SARS-CoV-2 a révélé la solidité de son modèle : alors que son principal concurrent, Alibaba, avec ses plates-formes Taobao et Tmall, ne fait que mettre en relation vendeurs et acheteurs, JD achète des produits et les vend, gérant lui-même la distribution grâce à un réseau logistique tentaculaire. Un investissement qui a longtemps pesé sur ses profits, mais qui lui a permis d’être plus réactif face aux perturbations entraînées par le virus. Au premier trimestre 2020, JD a vu son chiffre d’affaires progresser de 20,7 %.

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