Diego, la tortue qui a sauvé son espèce, de retour sur son île d’origine dans l’archipel des Galapagos

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Diego est une tortue de la sous-espèce menacée « Chelonoidis hoodensis » de l’île d’Espanola, dans l’archipel des Galapagos.

Diego, la tortue géante qui a sauvé son espèce de l’extinction, a recouvré la liberté sur son île d’origine dans l’archipel des Galapagos, a annoncé, lundi 15 juin, le ministre de l’environnement équatorien, Paulo Proaño. « Nous refermons un chapitre important de la gestion du parc des Galapagos : quinze tortues d’Española, dont Diego, retournent chez elles après des décennies passées à se reproduire en captivité pour sauver leur espèce de l’extinction », a tweeté le ministre.

Accompagné de quatorze autres adultes reproducteurs, Diego, un mâle centenaire de l’espèce Chelonoidis hoodensis, a été rapatrié sur l’île déserte d’Española par des employés du parc national des Galapagos. Les animaux ont été transportés en bateau de l’île de Santa Cruz, où Diego a passé une quarantaine d’années en captivité dans le cadre d’un programme de reproduction. Le retour, initialement prévu en mars, a été retardé en raison de la pandémie due au coronavirus.

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Deux mille tortues de cette espèce

Diego, qui pèse 80 kg et mesure 1,5 m, avait été emmené aux Etats-Unis dans la première moitié du XXe siècle, avant que l’archipel des Galapagos ne soit déclaré réserve naturelle, en 1959. Il a notamment passé trente ans au zoo de San Diego (Californie) qui lui a donné son nom.

Il a ensuite été rapatrié en 1976 aux Galapagos où il a partagé son quotidien avec plusieurs femelles dans un centre d’élevage de tortues terrestres du parc national à Puerto Ayora, la capitale de l’île Santa Cruz.

Sexuellement très actif, Diego a réussi à sauver son espèce du danger d’extinction en engendrant à lui tout seul au moins 40 % des bébés tortues qui ont grandi depuis sur l’île Española. Cette île compte désormais environ deux mille individus de cette espèce, dont deux cents nés à l’état sauvage.

Sur la quinzaine d’espèces de tortues géantes qui peuplent les Galapagos, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, trois ont disparu sous l’effet des attaques de pirates et le pillage par les équipages notamment des navires baleiniers aux XVIIIe et XIXe siècles.

L’archipel équatorien, qui compte une flore et une faune uniques au monde, a servi de laboratoire naturel au scientifique anglais Charles Darwin pour sa théorie sur l’évolution des espèces.

Le Monde avec AFP



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