[Faits Divers] Injures raciales : “BB” jugée en septembre

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SAINT-DENIS. On connaît désormais la date à laquelle Brigitte Bardot devra répondre des propos tenus dans une lettre destinée au préfet de La Réunion en mars 2019. Poursuivie pour “injures raciales”, l’ex-actrice de 85 ans doit comparaître le 3 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.

 

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Dans une ordonnance rendue le 30 avril dernier, le juge d’instruction saisi par le parquet de Saint-Denis avait conclu au renvoi de la présidente de la fondation Bardot en retenant “des expressions outrageantes, des termes de mépris ou des invectives” tenues à l’égard de la population réunionnaise. Le délai de recours contre l’ordonnance du juge expiré, l’affaire a donc été audiencée pour la prochaine rentrée.

Peu de chance cependant de voir l’ancienne égérie du cinéma français venir se défendre en personne. Dans une interview accordée au Journal de l’île et publiée dimanche, “BB” s’en est expliquée en indiquant que “(s)on état physique ne (lui) permet pas de se déplacer.” C’est son avocat parisien, Me François-Xavier Kelidjian, qui devrait la représenter à l’audience.

 

 

“GÈNES DE SAUVAGES”

 

Au passage, la défenseure de la cause animale juge “injuste” le procès qui lui est fait, “même si “(elle a) été injurieuse envers les Réunionnais.” “Moi, raciste ? Certainement pas !”, assure-t-elle. Si elle reconnaît avoir eu “tort d’accuser globalement la population de l’île”, elle explique avoir été emportée par “la douleur, l’écœurement face à ceux qui blessent, maltraitent, torturent, assassinent sadiquement des animaux en toute impunité.”

Dans ce fameux courrier adressé au préfet ainsi qu’à plusieurs médias de l’île, elle avait traité les Réunionnais d’“autochtones ayant gardé leurs gènes de sauvages”, leur attribuant des “réminiscences de cannibalisme” et des “traditions barbares.” Des propos ayant suscité un tollé et dont elle s’était excusée quelques jours plus tard dans un communiqué.

Plusieurs associations, dont le MRAP, la Licra et la ligue des Droits de l’Homme, mais aussi le député Jean-Hugues Ratenon se sont constitués partie civile dans cette affaire. Déjà condamnée en 2011 pour “incitation à la haine raciale”, la star tropézienne n’avait pas fait non plus le déplacement jusqu’à Paris. Elle avait écopé d’une amende de 15 000 euros.

 

S. G.

 

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