Empoisonné par sa mère, un bébé est décédé au CHU de Rouen

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Un nourrisson âgé de 5 mois est décédé à l’hôpital de Rouen, le 22 avril, après l’administration mortelle d’un médicament par sa mère, domiciliée dans l’Oise. La maman a été mise en examen et est actuellement en détention provisoire à la prison de Beauvais.

Le drame a été révélé par nos confrères du Parisien. Depuis le 27 avril, une femme de 23 ans, dont le compagnon, boucher, a une affaire à Gisors (Eure), est en détention provisoire au centre pénitentiaire de Beauvais, dans l’Oise, pour l’empoisonnement mortel de son bébé, âgé de seulement 5 mois.

Le couple est domicilié à Éragny-sur-Epte, autre commune de l’Oise située à la lisière du département de l’Eure et limitrophe de Gisors. Le conjoint y possède d’ailleurs une autre boucherie, où il passe la plus grande partie de son temps.

«À ce stade de l’instruction, qui devrait durer entre douze et dix-huit mois, et des investigations», observe Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République de Senlis, joint par Paris-Normandie, la mère de famille est mise en examen «pour empoisonnement sur mineur de 15 ans».

Son jeune fils est décédé le 22 avril au CHU de Rouen. Le nourrisson, atteint d’une pathologie cardiaque génétique, y avait été transféré après plusieurs jours d’observation au sein du centre hospitalier de Chaumont-en-Vexin (Oise).

Les analyses de sang pratiquées sur la petite victime après sa mort à l’hôpital de Rouen ont mis en évidence la présence, dans son organisme, d’une concentration anormale, et surtout létale, de Flécaïne, un médicament destiné à lutter contre les troubles du rythme cardiaque.

« Elle affirme avoir voulu bien faire »

«L’administration du médicament, qui était prescrit à la mère, a entraîné le décès, a confirmé à notre journal Jean-Baptiste Bladier. L’administration a été réalisée vraisemblablement lors des visites à l’hôpital et à travers les biberons.» Lors de sa garde à vue, la mise en cause a reconnu « la matérialité de l’administration» du médicament fatal. « Elle a affirmé vouloir bien faire», poursuit le procureur.

Le 8 mai, Le Parisien avait rapporté «les doutes» du parquet de Senlis sur la naïveté du geste de la maman. Selon nos informations, le taux de Flécaïne était en effet plus de quinze fois mortel pour un enfant. «Les seuls aveux ne constituent pas une vérité judiciaire, souligne Jean-Baptiste Bladier. Ce sera à l’instruction de déterminer la réalité des faits et la nature exacte de la prévention, qui peut renvoyer la mère soit aux assises, soit devant le tribunal correctionnel.»

Le compagnon de la mise en examen, placé en garde à vue pour être entendu, « n’est pas mis en cause, à ce stade des investigations», fait savoir le parquet. Le couple a eu deux autres enfants.



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